Vexilla regis prodeunt inferni
Datte: 21/06/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
bizarre,
jardin,
dispute,
Oral
fsodo,
hdanus,
fantastiqu,
Auteur: Ptolemee, Source: Revebebe
... ou quelque chose de ce genre. Il ne s’imaginait même pas qu’il puisse encore exister de tels animaux dans les parcs de nos jours, vu le terrain gagné chaque année par le goudron et le bitume. Et toujours cette faible odeur, probablement aussi une des nombreuses séquelles de ce qu’on nomme la "civilisation".
Nouveau bruit. Cette fois-ci, plus de doute, c’est bien un sanglot qu’il vient d’entendre, et jusqu’à preuve du contraire, aucun écureuil n’a jamais sangloté. Antoine ne tient pas en place, il se lève de son banc, et sa curiosité maladive le pousse jusqu’à pénétrer à l’intérieur du bosquet d’où s’élève la faible plainte.
Et là, il n’en croit pas ses yeux. Non, ce n’est pas un vagabond, c’est une jeune fille, où plutôt une jeune femme, mais qui semble si juvénile qu’on lui donnerait le paradis sans confession. Il l’observe, stoppant sa progression afin de ne pas divulguer sa présence. Le spectacle est magnifique, elle est là, étendue sur le sol entre les branches des buissons. Il peut voir une charmante robe rouge aux fines bretelles, couverture bien maigre pour cette fin de soirée de la douce saison. Il la détaille, du moins ce qu’il peut en voir. Ses jambes sont maigres et bien visibles avec cette robe qui lui remonte jusqu’au dessus du genou. Il voit ses cheveux, également d’un rouge flamboyant, légèrement bouclés et d’une longueur telle qu’ils doivent bien descendre jusqu’à sa taille. Ses épaules sont nues, son cou simplment marqué par les deux bretelles dont ...
... l’épaisseur indique clairement que rien ne passe par-dessous. Et son buste, en partie voilé par sa tenue mais partiellement offert aux regards, grâce à ce décolleté laissant entrevoir un peu plus que la naissance des seins, à ces deux petites pointes qui émergent du fin tissu et laissent présager une poitrine jeune, douce, mais ferme et remplissant la main. Antoine s’imagine déjà porter la sienne à ces deux petites pommes, ces deux fruits qui ne demandent qu’à être cueillis. Il voudrait tant écarter ces bretelles, caresser ces seins et y approcher la langue pour en titiller les mamelons. Il voudrait tant sentir l’odeur et la chaleur de ce corps. Il voudrait tant la relever, faire glisser sa robe à ses pieds et la prendre là, dans le parc, dans la pénombre nocturne qui s’installe.
Soudain, comme si elle avait pu entendre une partie de ses pensées, la jeune fille se redresse, s’appuyant de ses mains sur le sol de terre. Il voit pour la première fois son visage, mais ce qui le frappe le plus, c’est la couleur de ses yeux. Ils sont jaunes, d’un jaune perçant, remplis à la fois d’angoisse et de terreur, si inquiétants qu’ils font peur à Antoine qui ne possède nul endroit où se cacher. Il reste là, immobile, soumis à ces yeux de serpent, incapable du moindre mouvement.
La jeune fille se redresse un peu plus et lui fait signe de s’approcher. Malgré sa crainte, Antoine ne peut refuser son invitation et vient s’asseoir à proximité. Il voit beaucoup mieux maintenant son décolleté et ...