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L'imprévu
Datte: 15/06/2019, Catégories: ff, nympho, Partouze / Groupe Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... Bravo ! ovationna Juliette. C’est fameux… Je la laissai dans son délire, mais ramenai Éloïse et Raoul à leur poste d’observation : — Regardez ! Vous allez voir… Et comme précédemment, les particules tournoyèrent, et tournoyèrent encore, de plus en plus vite, en spirales de plus en plus grandes, et s’élevant doucement dans les airs. — Mais… que leur arrive-t-il ? s’inquiéta enfin Éloïse. — Est-ce… est-ce que… bafouilla Juliette. Elles se tournèrent dans toutes les directions, anxieuses, cherchant à déceler d’autres traces éventuelles de ce phénomène. Raoul, lui, plissait les yeux pour tenter de suivre les grains de lumière dans leur ascension vers les éclairs. Je leur racontai à tous les trois ce à quoi j’avais déjà assisté auparavant. Éloïse et Juliette parurent encore plus soucieuses et restèrent ensuite un long moment immobiles, les yeux dans le vide, comme absentes. — Bon, ben, voilà ! fit Raoul, d’un air satisfait. Y avait qu’à attendre. La solution s’impose d’elle-même… Une boule de foudre dut exploser pas très loin, car une nouvelle détonation nous fit tous quatre sursauter. Éloïse releva tristement les yeux vers moi : — Oui, je crois que tout est fini… Je regardai autour de nous. Il n’y avait déjà presque plus d’extra-terrestres. À une bonne centaine de mètres, il restait une Juliette et un Gufti qui la prenait violemment en levrette. — Mais pourquoi ne s’arrêtent-ils pas ? demandai-je. — Je crois que… commença ...
... Juliette. (Elle hésita avant d’achever : ) je crois qu’ils ne le peuvent pas… — Comment ça, ils ne le peuvent pas ? — C’est quelque chose de très puissant que vous nous avez appris là, Gufti Shank… affirma Éloïse. — Ça doit agir sur eux un peu comme une drogue… murmura Raoul, pensivement. — Mais vous le pouvez bien, vous ? Vous arrivez à vous maîtriser, là, non ? — Peut-être que nous nous sommes un peu… humanisées ? dit doucement Éloïse. — Grâce à vous… compléta Juliette. Nous attendîmes sans plus un mot jusqu’à ce que ce dernier Gufti que nous pouvions voir explose à son tour. Sa camarade de jeux se releva et parut chercher un instant autour d’elle avec qui elle pourrait s’accoupler. Mais sans doute déçue, elle se mit à se masturber férocement au beau milieu de la chaussée déserte, sous les éclairs tempétueux et les grondements lointains. Et elle finit à son tour par se désintégrer et être petit à petit aspirée vers la voûte céleste. Une explosion plus forte que toutes les précédentes nous projeta presque à terre. Le sol avait tremblé plus encore que lors d’un séisme. Dans un gigantesque fracas, un bâtiment s’effondra à quelques dizaines de mètres de nous, soufflant partout une quantité impressionnante de poussière et de petits débris. Je me relevai et exhortai Éloïse, Juliette et Raoul à ne pas rester là. Nous nous mîmes à courir, sans trop savoir où nous allions. Il fallait fuir, fuir la ville, aller se terrer jusqu’à ce que tout cela se calme.