1. L'imprévu


    Datte: 15/06/2019, Catégories: ff, nympho, Partouze / Groupe Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... explose dans un de leurs orgasmes si particuliers. Ce fut assez rapide : à peine une minute plus tard, un autre éclata en un nuage de grains de lumière virevoltants. Et le même phénomène se reproduisit. Ses fragments furent comme attirés vers le ciel sous mes yeux ébahis et attisés.
    
    Je rentrai en m’époumonant dans le hall de l’immeuble, où Raoul finissait péniblement de ramasser son fric à côté de mes deux sublimes baiseuses inlassables :
    
    — Juliette ! Éloïse ! Arrêtez-vous immédiatement !
    — Mais enfin, Gufti ! me rétorqua Éloïse en décollant sa bouche de celle de Juliette. Ça devient une manie…
    — Arrêtez ! Vous ne devez plus avoir d’orgasme !
    — Tu te sens bien, Gufti ? crut bon de demander Raoul.
    — Fous-moi la paix, toi ! Compte ton fric !
    
    Éloïse et Juliette me contemplaient avec un mélange d’inquiétude et de bienveillance, comme on pourrait regarder un aïeul sénile. Je leur retournai un sourire condescendant en scandant fièrement :
    
    — Même les plus évolués peuvent se gourer… Il semblerait que vous ayez négligé quelque chose…
    
    J’avais capté l’attention soutenue de mes trois compagnons. Je poursuivis :
    
    — Il semblerait que les lois électro-gravitationnelles locales aient été quelque peu modifiées par votre dépolarisage de tout à l’heure.
    — Dépolarisation… me reprit Raoul.
    — Je t’emmerde ! lui répondis-je poliment.
    — Que voulez-vous dire ? me demanda Éloïse.
    — Euh… Je crois que le plus simple serait que vous veniez voir…
    
    Raoul rangea ses billets au ...
    ... fond de ses poches et les deux jeunes femmes s’observèrent un court instant.
    
    — Mais surtout, ajoutai-je, je crois qu’il ne faut vraiment plus que vous jouiez à vous désagréger…
    
    Je sortis de nouveau. Tous trois m’emboîtèrent le pas. Les éclairs zébraient encore le ciel en tous sens. À l’horizon, deux nouvelles boules de foudre fusèrent, provoquant presque en même temps deux déflagrations lointaines. J’avisai sur notre gauche, à quelques dizaines de mètres, un groupe de deux Gufti et une Éloïse qui ahanaient en chœur.
    
    — Regardez…
    
    Raoul, Juliette et Éloïse les observèrent comme moi, une bonne minute. Mais rien ne se produisit. Les trois extra-terrestres baisaient de toutes leurs forces sans le moindre signe d’aboutissement.
    
    — Passionnant ! remarqua Raoul avec cynisme.
    — Oh oui, concéda Juliette, j’apprécie beaucoup de les voir prendre ainsi du bon temps. Voudriez-vous que nous nous joignions à eux, Gufti ? Ou préférez-vous simplement que nous les imitions ?
    — Taisez-vous ! Et attendez un peu, simplement…
    
    Ils obtempérèrent, sans doute pour me faire plaisir. Raoul leva les yeux au ciel en bâillant et contempla d’un air distrait les milliers d’éclairs qui le parsemaient. Éloïse s’approcha de moi et entreprit de me caresser l’entrejambe. Mais le trio que nous contemplions s’agita soudain plus encore et poussa quelques cris, qui s’interrompirent brusquement au moment où les trois partenaires explosèrent quasi simultanément en particules tourbillonnantes.
    
    — Ah ! ...
«12...4567»