1. Il faut sauver le soldat Betsy


    Datte: 11/06/2019, Catégories: fh, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... tenteraient un chantage à la mascotte !
    — Sans blagues ! Vous y croyez sérieusement ?
    — Nous ne négligeons aucune piste ! Je vous laisse ! Prenez vos postes, vous avez vos objectifs de mission ! Bonne chance !
    
    Et il nous laissa plantés là, au milieu de la pelouse du Général Wilkins.
    
    — Ne le dis à personne, Karen, mais je crois que notre employeur est dingue.
    — Viens, Don, nous devons gagner nos positions.
    — Tu ne vas pas t’y mettre aussi ? Elles sont où d’ailleurs nos positions ?
    — Don ! Tu n’as pas étudié la carte avant de partir ? Secteur C8, il se trouve dans cette direction et si nous marchons bien et ne rencontrons pas de résistance nous y serons dans 17 minutes.
    
    Je repris une gorgée de bourbon…
    
    La journée allait vers sa fin, la nuit était prête à prendre le relais. Suivant Karen, je m’enfonçais dans la forêt qui devenait de plus en plus dense. Le bas de mon froc était trempé par toute la flotte qui s’était déversée sur la région aujourd’hui. Mes chaussures ressemblaient à des piscines. Ça puait tout autour, mélange conifères et mousse détrempée, moi qui étais plutôt habitué aux pots d’échappement et aux égouts… Et tout ce bordel pour un chien !
    
    — Karen ! Tu as entendu ?
    
    Je tendais l’oreille, les sens aux aguets. Il m’avait semblé entendre un bruit, un craquement de brindille.
    
    — Oui, chuchota-t-elle, j’ai entendu quelque chose, par là. Mais ce n’est pas le secteur C8, Don…
    — On s’en fiche, il faut aller voir. Viens !
    
    Je partis à pas de ...
    ... loups vers l’origine du bruit, tel un guerrier sioux sur le sentier de la guerre. Des taillis, des arbustes, des rochers, des troncs d’arbres… la forêt était particulièrement dense ici, et avec la lumière qui déclinait on ne voyait pas à plus de quelques mètres. Karen me suivait, sortant un truc bizarre de son sac à main.
    
    — C’est quoi ?
    — Appareil de communication radio, je l’ai pris dans la cave. Je vais appeler du renfort.
    — Arrête ça ! On ne sait même pas ce qui fait ce bruit, j’ai pas envie d’avoir la moitié de l’armée sur les talons quand on aura l’air ridicule en débusquant un daim !
    — Oui, tu as raison, reconnaissance, observation, réflexion, puis action !
    — Si tu le dis…
    
    Le bruit se faisait plus fort. Pas de doute, il y avait quelque chose droit devant moi. Derrière ce rideau de buissons peut-être… Aux craquements de brindille s’était joint un bruit bizarre et impossible à identifier, une sorte de gémissement plaintif. Un setter irlandais pouvait-il faire ce bruit ? Et puis un autre son encore, un chuintement… qui s’avéra en fait être provoqué par mes godasses pleines d’eau.
    
    La main sur le Colt, j’écartai les buissons en retenant mon souffle… et je compris très vite ce qui provoquait les différents bruits que nous entendions.
    
    Au milieu d’un écrin de végétation, dans la pénombre de la forêt, je voyais assez nettement la silhouette d’une femme à califourchon sur la silhouette d’un homme, et nul doute sur ce que les deux silhouettes faisaient, il suffisait de ...
«12...678...20»