1. Il faut sauver le soldat Betsy


    Datte: 11/06/2019, Catégories: fh, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... c’est plutôt moi qui dois demander…
    — Bon dieu ! Me dites pas que c’est des cubains quand même ? J’ai fait la Baie des Cochons, moi, je vous signale !
    — Euh… non, pas des cubains, ces cigares viennent de Virginie, je…
    — Ah ! La Virginie ! Très bien ! Ça me rappelle la bataille de Yorktown !
    — Vous y étiez ?
    — En 1781 ? Bon sang que non ! Les tuniques rouges s’étaient retranchées dans la ville, et…
    — Général !
    
    Il arrêta enfin de parler et de m’interrompre sans arrêt. Il faut dire que j’avais hurlé tellement fort que les sismologues de Los Angeles devaient croire à l’arrivée du Big One en regardant leurs appareils de mesure. Karen passa la tête par la porte, rompant malheureusement le silence que j’avais péniblement réussi à imposer :
    
    — Pourquoi ce cri ? Un problème ?
    — Bon sang, Mademoiselle, votre patron a un sacré bel organe ! Et je m’y connais !
    — Bof, dans la moyenne, et parfois un peu mou…
    
    Je me pris la tête entre les mains… cette journée était définitivement pourrie. J’essayai de prendre la parole, cherchant des yeux mon fidèle Colt, des fois que l’aboyeur galonné ne se mette en travers de mon chemin :
    
    — Général, s’il vous plaît, si vous expliquiez la raison de votre visite ?
    — J’ai hésité à vous balancer ça d’entrée, on me dit souvent que je suis trop direct ! C’est pour ça que j’essayais de faire la conversation !
    — Je vous assure que c’était très réussi, et j’y suis sensible, Général.
    — Vous êtes un gentleman, détective !
    — Donc, que puis-je ...
    ... faire pour vous ?
    — J’ai perdu… eh bien… c’est un peu délicat…
    
    Je vis avec stupéfaction l’aboyeur perdre subitement tous ses moyens, baisser la tête et se mettre à rougir. Sur le coup, cela me fit un certain plaisir, je me sentais soudainement plus détendu, moins étouffé dirons-nous.
    
    J’avais suffisamment d’expérience dans mon métier pour tout de suite comprendre qu’il y avait une histoire de cœur là-dessous. Un mari trompé peut-être ? Il était clair qu’un homme dans la position de ce Général Pout n’avait pas trop intérêt à ce que ses problèmes de couple ne s’ébruitent…
    
    — Je vois, Général, n’en dites pas plus. Quel est son nom ?
    — Betsy… répondit-il d’une voix toujours incertaine.
    — Vous l’aimez ?
    — Bien sûr ! On ne rencontre pas une telle chienne tous les jours !
    — Euh… Oui, je me doute qu’elle doit faire de sacrés trucs…
    — Vous la verriez quand elle se roule par terre à mes pieds, un tel spectacle… j’en ai la larme à l’œil parfois, je l’avoue.
    — Soumise ? Chacun son truc, rassurez-vous, je ne juge pas ce genre de choses. Et elle a disparu ?
    — Oui, envolée… elle était là, avec moi, chez le Général Wilkins, un vieil ami à moi. J’ai l’habitude d’aller passer quelques jours de vacances dans sa propriété, ici, près de Chicago. Et j’amène Betsy avec moi, ce bon vieux Wilkins l’adore, il a été mon prédécesseur à la tête de mon régiment actuel, avant d’avoir de l’avancement, et il a bien connu Betsy à l’époque. Ils s’aiment, c’est évident !
    — Et malgré cela, vous ...
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