1. Il faut sauver le soldat Betsy


    Datte: 11/06/2019, Catégories: fh, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... amenez tout de même Betsy chez lui ?
    — Mais bien sûr ! Comment pourrais-je les priver d’un tel bonheur ! Vous les verriez ensemble… quand il la caresse doucement, et qu’elle le lèche partout en échange… ça fait fondre mon cœur de soldat aussi sûrement que la vision de l’explosion d’une bombe Mark 77 ! Et vous verriez Betsy avec Mme Wilkins, c’est pareil, elle aussi aime la caresser.
    
    Je me fis la réflexion que Pout et ses amis faisaient des choses étranges, mais je restai professionnel et repris :
    
    — Il me faudra une description de Betsy, ou encore mieux : une photo. Elle est comment physiquement ?
    — Plutôt petite, avec des poils très longs.
    — Je ne pense pas que la description de ses poils m’aidera à la retrouver. Blonde ou brune ? Asiatique, Black, Latino ?
    — Setter irlandais.
    — Pardon ?
    — Oui, un setter irlandais, vous savez ce que c’est ? Regardez, voilà sa photo.
    
    Je regardai avec suspicion la photo qu’il me tendait.
    
    — Quoi, c’est ça, Betsy ? Un chien ?
    — Oui, je vous l’ai dit. Vous pensiez à quoi ? Elle est un peu la mascotte du régiment. Sa disparition est un sale coup, mes hommes seront accablés lorsqu’ils l’apprendront ! Mais bien sûr ils ne l’apprendront pas, car vous allez me la retrouver !
    
    Il reprenait son aplomb, à mon grand déplaisir.
    
    — Ho là, Général, on se calme ! Continuez plutôt à me raconter où et comment elle a disparu.
    — Hier matin, chez le Général Wilkins. J’étais sorti faire un footing dans la forêt devant sa propriété. Betsy ...
    ... courait à mes côtés. À un moment, appel radio…
    — Appel radio ?
    — Ce bon vieux Wilkins… il m’appelait sur mon portable.
    — Que voulait-il ?
    — Position et ETA.
    — Pardon ?
    — Où j’étais et à quelle heure j’allais rentrer.
    — Pourquoi voulait-il savoir ça ?
    — Détective, quand vous êtes en guerre, le renseignement sur les mouvements amis et ennemis est essentiel !
    — En guerre ? Mais contre qui ?
    — Les Esteraz !
    
    Je me levai, partis droit vers mon bureau, ouvris le tiroir du haut, attrapai la bouteille de Jack Daniel’s et en bus quatre grosses gorgées d’affilée. Je sentais ma tête enfler, prête à exploser comme la bombe Mark-machin dont parlait le Général. J’essayai de rester calme en reprenant :
    
    — C’est quel pays ça, Esteraz ?
    — Les voisins de Wilkins.
    — Et vous êtes en guerre contre eux ?
    — Wilkins l’est. Et je suis son allié.
    — Je comprends pourquoi on vous appelle « la grande muette ». Vous aimez pas trop donner des éclaircissements. Vous êtes en guerre pourquoi ?
    — Aucune idée, je n’ai pas demandé. Wilkins m’a dit qu’ils étaient en guerre, je n’avais pas à poser plus de questions, cela me suffisait, il a toute ma confiance.
    — OK. Mais reprenons. Votre ami vous appelle sur votre portable pour savoir tout ça, et ?
    — Je réponds, je raccroche, je me retourne : plus de Betsy ! Je l’appelle, je cherche autour, je suis ses traces sur le sol quelque temps, je perds sa piste. Appel radio à Wilkins, organisation d’une mission de recherche, ratissage de la forêt pendant ...
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