1. Il faut sauver le soldat Betsy


    Datte: 11/06/2019, Catégories: fh, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... que Mme Wilkins reste au QG pour synchroniser les actions et couvrir les arrières, mais aucun résultat… Ce matin, toujours pas de Betsy, nous ne sommes pas assez nombreux pour être opérationnels, je viens chercher du renfort. Et voilà !
    
    Je repris quelques gorgées de Jack Daniel’s.
    
    — Se peut-il que Betsy ait fait une fugue ?
    — Sûrement pas ! Jamais ! Huit ans de service, toujours un comportement exemplaire ! Elle n’a jamais fui devant l’ennemi ! Même pas devant Boozer, le bulldog agressif qui sert de mascotte à ces nabots du 14ème d’infanterie… Plusieurs citations à l’ordre du régiment, décorée une fois ! Une carrière héroïque !
    — Votre hypothèse ?
    — Elle a vu quelque chose, a suivi une piste, et il lui est arrivé une tuile.
    — Et vous pensez que je peux vous aider ?
    — J’ai besoin de renforts… de renforts discrets.
    
    J’allais répondre, mais alors je m’aperçus que Karen était toujours à la porte du bureau et que de grosses larmes coulaient sur son visage au maquillage ravagé.
    
    — Un souci, Karen ?
    — Non, aucun, je pense juste à cette pauvre Betsy, ça me rend triste…
    — Ça me rend triste aussi, Mademoiselle, ajouta Pout en se levant et en marchant vers elle. Mais j’essaye de rester digne. Vous, vous avez de la chance, votre position ne vous interdit pas de pleurer !
    
    Un général émotif… je glissai la bouteille de bourbon dans une poche de mon manteau, pris mon Colt, et partis vers la sortie.
    
    — Général, je vous suis !
    — Don ? Que t’arrive-t-il ? Je ne t’ai ...
    ... jamais vu accepter une enquête aussi facilement ?
    — Tais-toi, et prends le volant, moi je suis trop occupé avec le Jack Daniel’s, répondis-je en lui tendant les clés.
    
    Certains auraient pu dire que je devenais sentimental… mais en fait je trouvais juste que Karen n’était pas très sexy avec ses traces de mascara sur les joues et ses reniflements morveux.
    
    On devait assurément bien gagner sa vie lorsque l’on était général. Wilkins avait en tout cas une très belle maison, située en bordure d’une forêt à environ une heure de route de Chicago. Une grande bâtisse au style XIXème siècle qui fit pousser des cris de joie à Karen alors qu’elle se garait devant, ma vieille Ford trouvant difficilement sa place entre plusieurs voitures nettement plus rutilantes.
    
    — Ce bon vieux Wilkins a aussi appelé du renfort, dit Pout pour justifier l’embouteillage devant la maison.
    
    La pluie avait cessé, mais l’air restait très humide. Et il faisait un froid de canard. J’avais bien fait d’emmener du bourbon. À la suite de Pout, Karen et moi entrâmes dans la grande maison et nous dirigeâmes directement vers la cuisine. C’était pas une mauvaise idée, j’avais faim… Mais Pout ne s’y arrêta même pas et, ouvrant une porte dévoilant une volée de marche, nous mena vers la cave. Et arrivé là, je ne pus faire qu’une seule chose : dire « Bon sang de bordel ! ».
    
    La cave de la baraque n’était rien d’autre qu’un immense foutoir, un truc encore pire que la piaule de mon deux-pièces un lendemain de cuite, ...
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