Isabelle - Histoires de Sexe

Isabelle

... forte envie d’uriner. Le noble sourit à son désespoir. Tout en commençant le dîner, il souffla :

— Tu sais, Isabelle, trois pièces d’or, c’est déjà plus que tu n’en auras dans toute ta vie.
— Vous voulez que je parte ? dit-elle surprise.
— Je n’ai pas dit ça. Ta présence ne me dérange pas, bien au contraire, mais je ne voudrais pas que tu passes ton temps ici à être malheureuse.
— Je ne suis pas malheureuse, répliqua Isabelle. Je suis dans une pièce magnifique et chauffée. J’ai autant de nourriture que je le souhaite, je peux regarder des belles dames et de beaux seigneurs par la fenêtre…
— Et tu es le jouet sexuel d’un homme qui en profite sans mesure, finit-il à sa place.

Isabelle baissa les yeux et rougit, gênée par les mots directs reflétant pourtant l’exacte vérité.

— Je vais te dire, continua-t-il. Il y a de nombreuses femmes qui offrent leurs services un peu partout…
— Elles ne sont probablement pas aussi chères que moi ! répliqua Isabelle avec un regard carnassier.
— Ose encore une fois me couper la parole et tu le sentiras passer, petite chienne, dit le noble d’une voix froide, cassante et menaçante.

Isabelle en trembla instantanément. Elle baissa les yeux et son attitude fut totalement soumise. Un silence lourd plana un instant puis le noble reprit sa phrase d’une voix douce.

— Tu crois probablement ton coût plus élevé que le leur, et en cela tu te trompes lourdement, petite paysanne. D’abord, il y a des femmes qui mettent leur corps à très ...

... haut prix et ensuite, je te ferai remarquer que les prix demandés par les filles de joie le sont pour une heure, ou deux, mais pas plus. Toi, cela va maintenant faire trois jours que tu es avec moi. Comme tu vois, plus tu restes avec moi, et plus ton prix baisse. Alors, non, je ne te dis pas de partir, je te dis simplement d’y réfléchir. Il y a dix pièces à gagner, mais trois, ce n’est déjà pas si mal.

Il prononça ces derniers mots dans un ton de défi. Visiblement, il la croyait incapable d’en gagner davantage. Isabelle lui envoya un regard noir puis souffla :

— Vous allez devoir me donner les dix pièces, que cela vous plaise ou non. Je suis plus forte que vous ne semblez le croire !

À ces mots, elle partit chercher le seau. Le noble sourit à cette vision et quelques minutes plus tard, Isabelle était effondrée et le noble aux anges.

— Vous m’avez menti, accusa-t-elle en lui tendant les pièces propres.
— Vraiment ? Quand donc ?
— Lorsque vous m’avez dit que c’était possible. Ça ne l’est pas !
— Si, répliqua-t-il. Il faut juste uriner lentement, se maintenir par les bras afin d’utiliser le moins possible les muscles de son ventre et se décontracter le plus possible. De temps en temps, il faut arrêter et bien contracter les muscles du bas vers le haut pour faire remonter les pièces. Ça n’est clairement pas impossible, tu peux me croire.

Isabelle lui lança un regard noir qui signifiait « Vous n’auriez pas pu m’expliquer cela avant ? » Il dut comprendre car il rit ...