1. Dans le noir (10)


    Datte: 06/06/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... pas, ne serai jamais amoureuse de lui. Mais sa bouche connait les mêmes trajets que la tienne et ceux-ci offrent des échos similaires
    
    Puis, que tu regardes n’apporte finalement qu’un surplus de piment. Je me laisse glisser dans cette fange que je refusais depuis toujours. Tromper, pas tromper ? Ce n’est donc qu’une question de point de vue ? Tu es là à suivre nos ébats et tu considères donc que c’est moins dégueulasse que si je réalisais ces figures-là toute seule avec Norbert ? Qu’est-ce qui t’autorise à juger que ceci est bien et cela mal ? Et ces idées montent en moi, s’attachent à mon cerveau au rythme du plaisir qui s’installe dans mon corps.
    
    L’homme, parfait inconnu qui maintenant me tient par les hanches pour me labourer le ventre, finalement n’est pas si différent de toi. Alors pourquoi mon cœur bat-il plus fortement pour toi Alain ? Bizarre aussi comme j’analyse la situation dans un pareil instant. Un moment qui n’est ou ne devrait qu’être dédié au plaisir ! Oui ! Le plaisir charnel peut alors parfaitement se dissocier de l’amour. Je t’aime toi, avec tout ce que cela comporte, mais ce Norbert m’ouvre des perspectives nouvelles. Je râle, alors que profondément je ressens chaque millimètre de cette queue qui me pénètre. Mais curieusement, mes sens sont en alerte et je sais ce que je fais, ce que je dis.
    
    Toi dans ton fauteuil, tu te tiens le manche et tu astiques celui-ci avec entrain. Quand Norbert sort, c’est pour me changer de position. Cette fois je suis ...
    ... en levrette à tes pieds. Et tu te laisses seulement glisser de ton siège. La trique que ta main cajole est face à moi, comme un appel à mes lèvres qui restent entrouvertes. Et le labourage reprend de plus belle, mais cette fois, je fume aussi. Alors, vous me secouez en cadence, un de face, l’autre derrière. Et j’avoue que cette situation me plait, me plait même beaucoup.
    
    À quel moment t’es-tu glissé sous moi ? Je n’en garde pas de souvenir. Mais ta bite est revenue sous ma langue et celle de notre invité continue de me limer en souplesse. Mais la différence c’est sans doute que ta bouche m’embrasse les grandes lèvres que le pieu de mon amant écarte largement. Et mon clitoris ainsi mis à contribution, m’irradie de sensations de plus en plus électriques, se dispersant dans tout mon corps. C’en est fini de penser sainement. Vous êtes enfin arrivés à déconnecter mon cerveau et j’en oublie de te sucer correctement.
    
    Je crois que je coule de partout. Du reste, l’air ambiant du salon, se charge de cette fragrance si particulière du sexe. Les effluves qui nous entourent sont de nature à redonner un coup de fouet à nos sens exacerbés. Je me vautre dans cette luxure que tu désirais tellement. Je plonge corps et âme dans ce délicieux nectar de volupté et d’ignominie qu’engendre cette possession inédite. Ensuite, toutes les figures libres que vous voulez exécuter, je les subis sans effort. Et pour mon plus grand plaisir, j’en ai honte. Mais pour une fois et avec ton assentiment, la ...
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