Dans le noir (10)
Datte: 06/06/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... honte est bonne conseillère.
Je ne crie pas non plus lorsqu’enfin ivre d’attente, tu me fais monter sur le ventre de notre ami. Pas plus d’ailleurs alors que tu guides de nouveau sa barre tendue en moi. Et lui a simplement entrouvert mes deux fesses. C’est donc là que tu veux t’installer avec plus ou moins de douceur. Mais mon cerveau n’enregistre plus tout à fait les douleurs ou le plaisir. C’est-à-dire qu’il mélange un peu les deux. Donc je me retrouve, telle une tranche de jambon entre deux morceaux de pain.
Secouée comme un bateau ivre, cette double pénétration ne me procure pas beaucoup plus d’émotions que l’une ou l’autre séparée. Il faut dire que j’ai déjà subi plusieurs assauts et que bien entendu au fil des coups de reins, je suis sans doute moins réceptive. Je ne peux pas dire que c’est l’extase absolue. Disons que je n’ai pas mal, c’est déjà beau, c’est déjà bien. Norbert se retire presque brutalement pour je pense, éjaculer. J’imagine que c’est sur son ventre, quoique sa position sous mon corps ne lui laisse guère de latitude.
Mais toi, Alain, tu continues ta chevauchée et la sortie de l’engin de notre ami te permet de me fouiller plus en profondeur. J’avoue que les perceptions soudain diffèrent aussi. Tu me prends plus profondément et le frottement des deux queues qui voyageaient au fond de ce ventre et dans mon derrière ne me laissera pas un souvenir impérissable. De plus toutes les bonnes choses aussi ont une fin et je sens tes doigts se crisper ...
... sur mes hanches ballottées par ton forage excessif.
Je comprends que tu vas toi aussi te libérer de ta manne, de ta liqueur et malgré cela, je ne rechigne pas. D’ordinaire, je te refuse cet épanchement-là, pour ne pas souiller nos draps. Il est vrai que seule la moquette de notre salon risque gros. Et puis je souris aussi à l’idée que notre hôte pourrait bien lui aussi recueillir ta semence qui ne manquera pas de couler. Comme un plaqueur au rugby, il n’a pas pu se dégager de sa posture plus ou moins compressive. Ce premier coït double, s’il semble vous avoir ravi, ne sera pas à mettre au palmarès des jouissances extraordinaires !
— oooOOooo —
Après une douche, méritée celle-ci, je suis allée directement dans notre lit. Je vous entends bavarder encore un moment dans le salon, puis les pas qui me parviennent dans une sorte de brouillard me laissent penser que tu arrives. Je n’ouvre pas un œil, me contentant de cette position du fœtus que j’affectionne pour m’endormir. Tu te loves dans les draps et comme d’habitude tu t’étends un long moment, avant de venir te caler dans mon sillage. Ta main me passe sur le ventre, sans s’y attarder. Puis dans un état de semi-conscience, je perçois ta respiration qui se calme. Tu dors avant moi.
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais comment, mais je fais un bond dans le lit. Les heures au plafond de la chambre indiquent quatre heures du matin. L’envie d’aller aux toilettes me presse et je dois donc me relever. Je le fais le plus ...