Dans le noir (10)
Datte: 06/06/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
Le jeu a donc bel et bien débuté. Cette main qui n’ose pas s’aventurer davantage, cette bouche qui mange la mienne, ce climat ambigu créé par la musique et les caresses, tout me pousse dans le bras de ce type. Mais il me reste un soupçon de lucidité. Lorsque le slow s’interrompt, je me dégage des bras qui m’encerclent. Il ne fait aucune difficulté pour les ouvrir. Je retrouve ma place sur le canapé et il vient s’y rassoir également. Mon verre, je ne regarde que lui, ce minuscule ilot de verre qui me protège de vos yeux insistants qui me déshabillent. Tu as décidé de prendre donc les choses en main. Pour ce faire, tu reviens devant moi.
Nouvelle musique, nouveau slow, mais cette fois le cavalier est différent. Là, je me sens mieux, plus en adéquation avec mon cœur et mon corps. Tu refais pourtant les mêmes gestes que lui, mais cette paluche qui me tripote, je la reconnais, je l’aime de toutes les façons. Je me sens plus libre alors que l’inverse se produit. Tu me serres contre ce cœur qui bat, que je sais là pour ma petite personne. Et j’imagine, c’est con, je sais, j’imagine l’autre qui doit baver devant ce spectacle que tu lui proposes. Je n’exprime au mouvement de recul, alors que mon cache sexe mouillé, tu le fais glisser à mi-hauteur de mes cuisses. Tu me rassures sans un mot, simplement en te montrant ambitieux. Et quelque part, c’est aussi t’assurer de mon concours à cette situation bizarre.
Je n’ai pas vu de signe particulier de ta part, mais je saisis l’ombre ...
... qui vient de se rapprocher. Mes yeux sont mi-clos et je me laisse bercer par tes bras autant que par les accords du CD qui diffuse ses sanglots. Puis ce corps qui prend appui contre mon dos, je ne cherche pas à m’en détourner. Une seconde main est à l’œuvre, croisant la tienne sans doute. Et je sais bien que ce n’est pas toi qui fais glisser ma culotte le long de mes jambes. La pression sur mes chevilles me fait sentir que je dois lever le pied gauche. Le droit aussi ensuite fait le même entrechat.
Cette fois, Norbert ne se redresse pas et nous ne pouvons plus vraiment tourner sur notre slow. Un souffle sur mes fesses m’apprend bien où l’autre va fourrer son visage. Et tu lui facilites le passage, en retirant cette main qui lui cache mon cul. C’est d’un coup comme un grand coup de chaud qui m’envahit. Une langue est passée sur toute la longueur de la fosse qui mène à ma chatte. Je me serre plus violemment contre toi, mais Norbert me cramponne et ses bras m’obligent à entrouvrir encore plus cette arche que forment mes deux jambes.
Son mufle revient à la charge et je vacille sous l’effet incroyable que ça me procure. La position n’est aisée pour personne. Et tu me murmures des mots que je ne voudrais pas écouter.
— Je t’aime ma chérie. Ouvre-toi ! Laisse-le accéder à ta chatte…
— …
— Oui c’est bien ça ! Fléchis sur tes genoux, encore, encore oui.
Inconsciemment, je me plie à tes incantations. Je reste accrochée à ton cou, mais me trouve presque accroupie et lui ...