1. Dans le noir (10)


    Datte: 06/06/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... maintenant passe sa langue baveuse sur mon sexe qui ne l’est guère moins. J’entends ces bruits de succion qu’il fait avec sa bouche et je frémis.
    
    — C’est bien, je t’aime ! Oui, comme ça ! Laisse-toi aller. Voilà, couche-toi sur la moquette. Oui, allonge-toi sur le dos là. Et laisse-toi faire, laisse-toi aller. Je vais remettre de la musique et m’assoir sur mon fauteuil. Je ne veux être que spectateur privilégié de ce qui va se passer. Je t’aime !
    
    La protection de ton grand corps me quitte et je tente comme une désespérée de me raccrocher à un de tes bras. Sans résultat. Mais je suis maintenant étendue au sol et Norbert continue à lutiner juste sous la ceinture de ma jupe. Je ne cherche plus à me dérober. Il me caresse autant avec ses mains qu’avec sa langue. Et je réalise que nous sommes toujours tous habillés. Lui aussi s’en aperçoit et ses doigts farfouillent à la recherche du fermoir de ma jupe. Il parvient à ouvrir celui-ci et se contente de la remonter sur ma poitrine.
    
    Cette nervosité pour dégager mon sexe renforce la cachette de ma poitrine par contre. Et c’est à nouveau toi qui interviens. Tu es à nouveau dressé au-dessus de mon visage. Et tu te baisses pour pratiquement arracher mon vêtement. Ensuite sans t’occuper de mon accord, ou de demander quoi que ce soit, tu ouvres aussi ce chemisier qui me laisse un zeste de pudeur. Mon soutien-gorge est donc désormais à la vue de vous deux. Mais il ne résiste pas longtemps à l’impétuosité de tes paluches.
    
    Ça y est ...
    ... ! Me voici seulement en bas et porte-jarretelle. Et notre invité, ne se prive plus de rien. Ses lèvres sont restées collées à ma chatte, mais ses mains en entonnoir ont empaumé ma poitrine. J’ai chaud et je frissonne. Je sais que tu rezieutes cela de ton fauteuil que tu as vivement réintégré après mon dessapage rapide. La bouche me ventouse et les pattes serrent mes nichons. Les doigts comme des pinces ont rapidement trouvé un terrain de jeu en mes tétons. Ceux-ci sont comme bandés par mon envie.
    
    Oui ! Je dois reconnaitre que je suis excitée, que j’ai envie de sexe. Que j’ai envie de baiser ! Et je crie maintenant sans me préoccuper de ce que me fait l’apôtre qui me tripote et me lèche. Mon Dieu, quel sentiment de volupté s’empare de mon corps alors qu’entre mes paupières à demi ouvertes, je te vois toi aussi te dévêtir. Tu bandes comme un cerf et ça exacerbe mes sens. Je suis certaine que je mouille, que je râle, que je me tortille. Mes bras, qui sont toujours rangés le long de mon corps, portent désormais mes mains sur le haut de la caboche dont la langue me lutine.
    
    Et je rue comme une damnée. Commence une sorte de jeu dont je suis la chienne consentante. Je constate sans amertume que finalement, peu importe la bouche qui me lèche, l’effet reste identique. Et la montée du plaisir n’est pas due à l’amour que l’on porte à son compagnon. Non ! C’est seulement une histoire d’excitation. Je conçois soudain que tout le monde peut baiser sans amour. Ce Norbert, je ne l’aime ...
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