1. L'île aux cochons (1)


    Datte: 28/05/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Alix, Source: Xstory

    ... montrer comment les ouvrir.
    
    Je fus soulagée du départ de l’équipage et surtout de Masaru. Mon mari n’aurait pas fait le poids face à ces brutes, s’ils s’étaient mis en tête de me violer.
    
    Edouard eut un geste fataliste.
    
    — Au moins, Fang reste avec nous !
    
    Le garçon à la figure efféminée se tenait à quelques mètres, timide et rougissant. Lui, ne m’effrayait pas. Je me levais et sortis de l’abri. Ankylosée, je dérouillais mes muscles par quelques mouvements de gymnastique sans me soucier de ce que je montrais.
    
    — Charmant spectacle ! Heureusement que les matelots ne sont plus là pour voir ça ! Plaisanta lugubrement Edouard. Fang ! Plutôt que de t’abîmer les yeux trouve quelque chose pour habiller la duchesse !
    
    Le ton de mon mari attira mon attention. Je jetais un œil sur le jeune homme et fus stupéfaite de découvrir la bosse incongrue qui déformait son short.
    
    Fang était né à Pondichéry d’une mère Hindoue et d’un de ces arrogants aventuriers français. Un peu plus jeune que moi, plutôt bien fait de sa personne, la figure agréable, sa peau était à peine plus mate que celle de mon mari.
    
    Le métis rougit et se hâta de ramasser quelques palmes pour confectionner habilement un ensemble dont je me vêtais. C’était grossier et rugueux, mais cela couvrait mes seins et mes fesses.
    
    — Il dormira avec nous, sous l’abri, annonça mon mari.
    
    L’idée de dormir avec un domestique me contrariait. Je regardais Edouard en haussant les sourcils.
    
    - Ce n’est qu’un garçon ! ...
    ... Vous aurez moins froid, serrée entre nous deux.
    
    Un garçon qui bandait en regardant mes seins ! Cependant, me souvenant comme j’avais souffert de la fraîcheur la nuit précédente, je hochais la tête en signe d’approbation.
    
    — Bon ! C’est réglé. Le soleil baisse vite. Préparons-nous pour la nuit.
    
    Ils rassemblèrent des palmes et firent des gerbes avec de grandes herbes pour rendre le sol plus confortable.
    
    Allongée entre mon mari et le garçon, j’appréciais la chaleur de leur corps contre le mien. Edouard me tournait le dos et ronflait doucement. J’enviais sa faculté de dormir dans ces conditions difficiles.
    
    Je somnolais à moitié quand je sentis le contact d’un objet dur contre mes fesses. Pensant à un bout de bois, je passais la main derrière moi et réalisais avec gêne qu’il s’agissait du pénis du jeune homme endormi dont le souffle régulier chatouillait ma nuque.
    
    J’hésitais sur la conduite à tenir. J’avais eu trop froid la nuit précédente et ne tenais pas à ce que mon mari chasse le viril garçon. Aussi choquante fut-elle, son érection nocturne était naturelle d’après le peu que je savais des hommes.
    
    Le naufrage provoquait une situation exceptionnelle mais probablement provisoire. Je devais accepter une certaine promiscuité jusqu’à ce que les secours arrivent. En attendant, il serait stupide de ma part de faire la mijaurée. Je devais me montrer à la hauteur de mon rang. La devise de notre famille s’imposa à mes pensées.
    
    « Haut les cœurs ! »
    
    Le fracas des ...
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