L'île aux cochons (1)
Datte: 28/05/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Alix, Source: Xstory
... bouche, sur le visage et les seins de la malheureuse, m’émurent plus que je le laissais paraître.
Clara assurait qu’il n’y avait pas de trucage. Je n’en crus pas un mot.
Le soir de mes noces, étendue sur le grand lit à baldaquin de la suite Royale du Claridge de Londres, j’attendais fébrilement mon époux, uniquement vêtue d’une nuisette quasi-transparente. Lorsque mon mari, visiblement ivre, sortit nu de la salle de bains, je fus rassurée par la taille modeste de son pénis pendouillant sous son ventre. Celui-ci ne me ferait pas souffrir.
Après quelques minutes déroutantes et constatant le peu d’entrain d’Edouard à me dépuceler, je pris l’initiative. Appliquant les conseils détaillés de mon amie, je saisis le bout de viande flasque entre le pouce et l’index et le masturbais. Le résultat fut très éloigné de ce que montrait le film pornographique. Le pénis avait les dimensions de mon pouce.
Edouard se coucha entre mes cuisses ouvertes d’un air ennuyé. La faible ampleur de l’invasion et l’absence de douleur me surprirent. Il se frotta pendant quelques minutes, mais n’éjacula pas. Finalement, il roula sur le côté et s’endormit.
Il me laissa comme il m’avait trouvée, vierge !
Je fus si déçue que j’en pleurais. J’attribuais la défaillance de sa virilité au Whisky écossais dont il avait abusé lors des festivités.
Nous avions chacun nos appartements dans l’immense manoir familial. Lorsque mon époux venait me retrouver, c’était pour discuter de notre prochain ...
... voyage de noces ou de détails triviaux concernant la maisonnée et les domestiques. Cela se terminait par un bisou sur le front et dodo. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que le sexe n’était pas la préoccupation première de mon mari, ni même la seconde.
C’était contrariant. Il était indispensable que je donne un héritier à la famille afin d’asseoir ma position sociale et financière. Ce devoir accompli, je me ferai poser un stérilet et je n’y penserai plus.
La duchesse douairière semblait ignorer les problèmes sexuels de son fils, à moins qu’elle ait préféré les oublier. Elle ne cachait pas qu’elle comptait sur le magnifique voyage de noces qu’elle nous offrait, pour que nous accomplissions son vœu le plus cher : un petit-fils.
Elle risquait d’être déçue. Cette nuit, Edouard rentrerait saoul dans la cabine, comme d’habitude. Il était fier de son titre de « Commandant » et passait une partie de la nuit à siroter en compagnie du capitaine.
Je soupirais en enfilant ma chemise de nuit en mousseline noire. Elle n’avait pas eu plus d’effet sur la virilité de mon mari que la vue d’un cocotier. Je me couchais et éteignis la lumière. Comme tous les soirs, je glissais mes doigts sur ma vulve et titillais mon clitoris.
Je me souviendrais toujours de ce soir d’orage au pensionnat pour jeunes filles de l’aristocratie. Je m’étais réfugiée dans le lit de Clara. Nous partagions la même chambre. Bouleversées par les éclairs et les coups de tonnerre qui faisaient vibrer la ...