1. Coup de canif (2)


    Datte: 28/05/2019, Catégories: fh, cocus, voisins, pénétratio, Auteur: Saxe, Source: Revebebe

    ... foncé à travers Paris, au mépris des règles de circulation dans la hâte d’arriver chez moi.
    
    Pourvu qu’elle soit là, ne cessais-je de me dire, pendant que je fondais à travers rues. Pourvu qu’elle ne l’ai pas rejoint !
    
    Quand je me suis retrouvé devant le seuil de notre appartement, mon coeur battait la chamade. J’ai sonné chez moi, personne n’a répondu.
    
    La garce, me suis-je dis ! J’avais mal.
    
    Mes jambes flageolantes ont semblé se dérober sous moi. Je ne sais où j’ai trouvé la force d’ouvrir la porte et de me traîner jusqu’au fauteuil.
    
    Je défaillais. Des tas de questions se bousculaient dans mon cerveau.
    
    Devais-je monter la chercher chez son amant ?
    
    Avait-elle prémédité son coup en m’enjoignant d’assister sans remord à mon match?
    
    Et moi-même, ne savais-je pas tout au fond de moi qu’elle allait le rejoindre?
    
    N’aurais-je pas été déçu, à la vérité, si elle était restée sagement là à m’attendre ?
    
    A ma grande surprise, je me rendais compte que, pour être franc, j’y puisais un trouble étrange.
    
    Je songeais qu’à ce moment même, sûrement, elle devait se faire baiser et je me sentais devenir gros dans mon caleçon.
    
    A ma grande honte, j’empoignais fermement ma queue durcie, et j’essayais d’imaginer ma femme chérie, pleine de sa grosse bite ou bien la bouche pleine de son sexe.
    
    Décidément je perdais la tête. Que m’arrivait-il?
    
    Je devais admettre que ce qui m’avait excité, tout au long de cette semaine et qui m’avait mis dans cette sorte de transe ...
    ... sexuelle, c’était qu’elle s’était faite baiser par un autre que moi !
    
    Elle allait rentrer tout à l’heure, adultère et souillée et cette seule évocation m’enflammait.
    
    Comment allais-je me comporter ?
    
    Allais-je malgré tout m’énerver et crier, connaissant ma jalousie naturelle ?
    
    Je me posais encore toutes ces graves questions quand le bruit de la clef dans la serrure m’a averti de sa venue.
    
    J’ai vite éteint la lumière du salon où je me trouvais. Je voulais la surprendre.
    
    Elle paraissait pressée. Sans doute désirait-elle se mettre à l’aise avant mon retour, pour me laisser ignorer son escapade.
    
    Elle s’est précipitée dans notre chambre, s’est déshabillée, puis je l’ai vue passer nue en direction de la salle de bains. Pour effacer évidemment les traces de sa luxure.
    
    C’est là que j’ai allumé le salon.
    
    Elle a rebroussé aussitôt chemin, il y avait sur son visage toutes les marques de son effarement.
    
    — Déjà là, me dit-elle?
    
    J’ai crié.
    
    — Salope, tu as été le rejoindre !
    
    Elle m’observait d’un air penaud. J’ai ajouté :
    
    — Tu m’avais pourtant promis de ne plus recommencer.
    
    J’aurais dû m’emporter davantage, mais elle était si belle ainsi, nue, à peine sortie des bras d’un autre homme! J’en étais tout chaviré.
    
    J’ai ajouté :
    
    — C’est pour mieux le retrouver, que tu m’a poussé à aller voir mon match.
    — Non, je te jure que non! Mais dès qu’il t’a vu partir, il m’a téléphoné pour me demander de le rejoindre. Au début j’ai refusé, mais il a insisté, ...
«12...4567»