Coup de canif (2)
Datte: 28/05/2019,
Catégories:
fh,
cocus,
voisins,
pénétratio,
Auteur: Saxe, Source: Revebebe
... un époux parfait : tu ne bois pas, tu ne joues pas, tu ne cours pas les filles. Et, égoïstement, je te reprochais ta passion toute masculine pour le football. Je me suis comportée comme une petite dinde capricieuse. Je te demande pardon, mon chéri!
Je l’ai serrée fortement contre moi, avec passion. Ces paroles de regrets me ravissaient.
Comme je l’aimais!
C’est vrai que j’étais bien ce mari fidèle, sérieux et attentionné qu’elle avait décrit.
— D’ailleurs, rajouta-t-elle, il n’y a pas de raison pour que tu te prives de tes matchs du Parc des Princes.
Je l’ai attirée contre moi et je l’ai embrassée longuement.
— Tu es sincère, tu ne m’en voudras pas si demain j’assistais au match P.S.G.- Bordeaux ?
— Non, mon chéri, tu es un mari idéal et il est normal que tu aies une passion.
Durant quelques minutes, j’éprouvais un bonheur intense et une grande reconnaissance envers elle. Puis soudain un doute affreux m’envahit : Et si c’était là un truc vicieux pour m’éloigner et lui permettre de rejoindre son amant ?
Mon coeur s’est étreint douloureusement dans ma poitrine. J’ai dit :
— Ce n’est pas pour mieux le revoir que tu me laisses désormais libre ?
— Mais non, qu’est ce que tu imagines là !
Et ce disant, elle s’est glissée sous les draps pour m’administrer une pipe magistrale et combien apaisante!
Le lendemain, j’ai contacté tous les copains. Ils pouvaient compter sur moi ce soir.
Bien sûr, je leur avais fait une bonne blague!
— Ça m’aurait ...
... étonné de toi que tu rates un match, a ajouté Fred.
— Ils ont failli déclarer forfait au P.S.G a surenchéri Bébert, un autre de mes amis, déclenchant des fous rires.
Franchement ,j’étais heureux de retrouver cette franche camaraderie, cette communion des fanas de foot.
Et que dire de ce bonheur que j’ai éprouvé, quand je me suis retrouvé, le soir, dans la chaude ambiance du stade. J’ai vibré comme jamais, à l’entrée des joueurs de mon équipe.
Ces cris, cette clameur, cette ferveur qui montait des tribunes me transportait.
J’adore ce sport, je l’ai déjà dit et je m’enthousiasme toujours aux belles actions de jeu ! Les passes subtiles, les dribbles parfois diaboliques me ravissent.
J’étais à l’unisson de mes amis et pendant les belles envolées du jeu, je m’enflammais comme le supporter inconditionnel du P.S.G. que j’étais.
Pourtant, dans le fond de mon coeur, percait une folle inquiétude. Par mes cris, j’essayais de d’étouffer les folles pensées qui survenaient malgré moi. Mais mon esprit était ailleurs. Une inquiétude latente m’envahissait : et si malgré ses promesses, ma femme profitait de mon absence pour aller rejoindre son amant?
Je ne pouvais réellement pas jouir du spectacle qui s’offrait à moi.
Aussi, une vingtaine de minutes avant la fin du match, je prétextais auprès de mes amis un malaise soudain pour quitter subrepticement le stade.
Maintenant, j’étais persuadé que mon épouse avait rejoint le basketteur. Mon instinct me le criait.
J’ai ...