Coup de canif (2)
Datte: 28/05/2019,
Catégories:
fh,
cocus,
voisins,
pénétratio,
Auteur: Saxe, Source: Revebebe
... Nous nous étions retrouvés maintenant comme jamais.
Au cours des jours suivants, j’en étais presque arrivé à oublier sa trahison.
Par sa douceur, ses caresses, sa tendresse, elle en était arrivée à me rassurer, et je m’avançais dans la vie, à nouveau plein de confiance.
Tout était rentré dans l’ordre des choses… Jusqu’au vendredi matin.
Par un fâcheux hasard, nous nous sommes retrouvés ce matin là, à attendre l’ascenseur, avec notre fameux basketteur. Une chape de plomb s’était abattue sur nous.
Nous nous étions à peine salués. Ma femme, tête baissée, s’efforçait à regarder dans le vide.
Une fois dans la cabine, un trouble étrange s’est établi. Il y avait là une femme qui avait été la maîtresse des deux hommes présents, et cela se devinait. Ou alors était-ce moi qui avais cette impression fort désagréable. Je surveillais ma femme du coin de l’oeil, avec inquiétude. Elle semblait absente et indifférente.
L’ascenseur s’est arrêté à notre étage. Alors que nous quittions la cabine, durant un bref instant, oh ! l’histoire d’une fraction de seconde, elle a tourné imperceptiblement la tête vers lui. Leurs regards se sont accrochés.
J’ai eu très mal. Leurs yeux m’ont paru briller soudain, comme au souvenir de leurs étreintes.
Elle ne l’avait pas oublié, j’en étais certain. C’était comme si elle s’était donnée à lui, par ce regard fugace.
Tous mes efforts pour la reconquérir avaient été vains, je le craignais !
Un silence pesant s’était établi entre ...
... nous pendant que nous regagnons notre appartement.
J’ai pris sa main, en lui demandant :
— Ça t’a troublé de le revoir?
— Un peu.
— Tu as envie de le revoir?
— Tu es fou!
— À quoi as-tu pensé en le revoyant ?
— À rien.
— Mais encore ?
Je souffrais et j’éprouvais l’étrange besoin de me faire mal. J’ai ajouté :
— À ses caresses, sa langue, ou sa……. grosse queue.
— Tu deviens vulgaire.
Je l’ai secouée en hurlant
— Je veux savoir, je veux savoir !
— Lâche-moi, tu me fais mal !
Elle s’est mise à pleurer.
Je l’ai alors attirée contre moi, en la couvrant de baisers.
— Pardonne-moi. J’ai si mal, si peur de te perdre !
Alors, elle m’a rassuré, elle m’a redit combien elle m’aimait, combien elle regrettait sa folie de l’autre soir, que je n’avais rien à craindre, même si de l’avoir revu l’avait un peu troublée.
J’avais ramené quelques dossiers ce soir. Après le repas, je m’étais attelé à la tâche. Avec bien des difficultés, tant mon esprit était empreint de jalousie. Imaginant les pires choses avec, je dois le reconnaître, un brin de complaisance.
Pourtant, pleine d’attentions, ma femme venait de temps en temps m’embrasser, pour me rassurer.
Elle ajoutait invariablement, de petits mots d’amour, qui finirent par m’apaiser un peu.
Le soir, après l’amour, elle s’était blottie contre moi, tendrement.
— Tu sais me dit-elle, je me suis comportée de manière très injuste l’autre soir.
— Ah bon?
— Oui, j’ai été stupide et méchante, car tu es ...