1. Graffiti


    Datte: 14/05/2019, Catégories: fh, inconnu, uniforme, pénétratio, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... reste de civilité.
    
    Alors que je m’active en elle, je contemple les plus infimes détails de ce que je pénètre, de ce que je triture, de ce que je fais couler, gicler, de ces formidables manifestations corporelles dont elle me rend coupable de la plus perverse manière. Je me délecte de la vision de nos chairs frémissantes, épanouies, béantes, embellies par l’intensité du désir, impatientes de voluptés toujours plus inattendues.
    
    Longuement, nous nous battons, nous poussant l’un l’autre jusqu’à cette limite de la souffrance que seules les plus folles pulsions permettent de supporter. Lorsque je faiblis, Aurélie m’apprend de nouvelles manières de la mater. Jamais elle ne se soustrait à mes regards libidineux. Bien au contraire, de manière parfaitement obscène, elle attire mes mains vers ses plis, vers ses fentes, vers ses bourrelets, sublimés par la grâce de mon envie en autant de promesses de félicité. Le moindre signe de mon excitation, si bestial soit-il, est reçu comme un hommage à sa féminité.
    
    Le moment venu, en pleine possession de ses plus intimes relâchements, je lui fais subir les derniers outrages. Elle me rend coup pour coup, jusqu’à ce que nos carcasses s’embrasent. Seule la quête du plaisir compte encore. Plaisir de posséder, de fouiller, de perforer, puis de me vider longuement en elle, en accompagnant ...
    ... chaque saccade de ces bruyants grognements qui caractérisent l’instant suprême du rut.
    
    Nous restons imbriqués aussi longtemps que je trouve la force de me répandre au plus profond de son vagin. Une fois extirpée la dernière goutte de sperme de mon bas-ventre, exhalé le dernier cri de jouissance, je m’écroule sur elle.
    
    Juste avant de plonger dans un coma post-coïtal, je sens ses bras se refermer autour de ma taille. Je me surprends à adorer l’odeur si particulière de son haleine lorsqu’elle pose ses lèvres sur ma bouche. Une étrange tension fait immédiatement regonfler mon sexe, que je croyais hors-service pour longtemps.
    
    * * *
    
    Ce sera ma dernière perception d’Aurélie. Elle est déjà retournée à ses études, sans laisser d’adresse, lorsque j’émerge le lendemain matin, la bouche pâteuse, le cœur en loque et mes certitudes piétinées. En guise de cadeau d’adieu, elle a dessiné son tag au feutre indélébile sur mon bas-ventre.
    
    Depuis cette nuit, cette signature ne s’étale toutefois plus sur les murs de la ville. À chaque instant de libre, je pars à la recherche d’un autre signe de sa main. Je finis par découvrir sa nouvelle marque dans un autre quartier. Pendant le repas, elle m’avait expliqué en changer à chaque fois qu’un amant sublimait l’étincelle. Quel plus beau compliment espérer d’une fille de cette trempe ? 
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