Evolutions (13) - Histoires de Sexe

Evolutions (13)

... puisqu’elle les éloigne aussitôt à nouveau l’une de l’autre, tout en rosissant très légèrement. Cela me fait plaisir, étant donné que se souvenant de la remarque que je lui ai faite, elle a décidé de lutter contre ses instincts pudiques.

Lorsqu’elle pivote la tête sans bouger le reste de son corps, dans le but de me regarder, un magnifique sourire illumine immédiatement son beau visage, et elle me dit :

— Bonjour, mon Amour.

Bien entendu, je lui rends son sourire, avant de répondre :

— Bonjour, ma Chérie.

— On a le temps de faire des cochonneries ? Quelle heure il est ?

— Il est huit heures moins le quart et Marc n’arrivera qu’à neuf heures, par conséquent, rien ne presse. Mais pour gagner du temps, je suggère qu’on attende d’être dans la salle de bain, pour faire ce que tu appelles des cochonneries. En attendant, si on allait prendre notre petit-déjeuner ?

— C’est une bonne idée. Je meurs de faim.

Par conséquent, nous nous levons, Alice commence par refaire sa coiffure pour attacher ses cheveux en queue-de-cheval haute, puis elle enfile ses mules à talons pleins qu’elle est allée chercher hier, avant que nous nous mettions au lit. Quant à moi, je chausse mes espadrilles, et nous sortons de la chambre en nous tenant par la main.

₪₪₪

Lorsque nous sommes dans la pièce à vivre, je demande à mon petit bout de femme sur un ton faussement innocent :

— Tu vas chercher le pain, pendant que je m’occupe du thé ?

— Si tu veux mon Amour.

Bien ...

... évidemment, elle a rougi avant de me répondre cela, ce qui ne l’empêche pas de me lâcher immédiatement, et de sortir seule sur le devant de la maison pour la première fois, tandis que je me rends directement dans la cuisine. Je suis en train de poser les mugs pleins et fumants sur un plateau lorsqu’Alice revient, et elle met également dessus le sachet qui contient les petits pains aux raisins, avant de me dire :

— Mission accomplie.

Elle a l’air fière d’elle et je ne le suis pas moins, étant donné que vu son caractère, je considère que ce qu’elle vient de faire est un acte de bravoure. Je souris quand elle ajoute :

— Mais si je peux me permettre, je préfère quand même les pains au chocolat.

— Si tu m’avais dit ça hier, il m’aurait suffi de passer un coup de téléphone à la boulangerie. Mais je m’en occuperai dans la semaine, et je peux même leur demander qu’ils en mettent plusieurs, si tu veux.

— C’est très gentil de ta part, mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. D’autant plus que si nous prenons l’habitude de nous lever aussi tard, nous n’aurons plus d’appétit le midi.

Je décide de ne pas relever cette affirmation, juste au cas où mon petit bout de femme ferait également un complexe au sujet de ses formes épanouies. Non pas qu’elle soit grosse, mais je connais assez les femmes pour savoir que certaines d’entre elles sont assez chatouilleuses au sujet des kilos qu’elles pensent avoir en trop.

Par conséquent, nous allons sur la terrasse prendre notre ...