Naturibus et autres fantaisies - Histoires de Sexe

Naturibus et autres fantaisies

... d’avoir quelques problèmes de digestion ensuite ! Car c’est quand même très bourratif ! Mais faites-moi penser d’en manger un la prochaine fois, si le restau en a sur sa carte.
— Promis !

Même si je suis son jouet sexuel, je me sens bien avec André. Je me demande où tout ceci nous mènera ! Pour l’instant, ma préoccupation première, c’est ce fabuleux welsch que je suis en train de déguster !

André — Nature

Le repas fini, nous remontons dans ma voiture. J’ai évité de trop manger, car j’ai une petite idée derrière la tête. D’ailleurs, au bout de quelques minutes de route, Sylvie me fait remarquer :

— Nous allons où ? Ce n’est pas le chemin de la boîte.
— Bien observé ! Nous allons chez un client à satisfaire.
— Ah bon ? Lequel ?

Mes deux mains sur le volant, je réponds tranquillement :

— Ma bite en pleine nature !
— Andrééé ! Vous êtes vraiment un obsédé !
— Disons que je profite de vos bonnes dispositions ! J’ai une envie folle de vous faire l’amour contre un arbre !
— Vous avez de ces idées !
— Oui, j’ai toujours de ces idées, comme celle de vous demander, là maintenant, de relever votre jupe afin que je puisse contempler votre belle chatte !
— Regardez plutôt la route !

Néanmoins, elle m’obéit et me permet d’admirer ses cuisses ainsi que son entrejambe. Malgré ses protestations verbales, il semble bien que la situation l’amuse et lui plaise. Peu après, la voiture s’enfonce dans un petit chemin, puis après moins d’un kilomètre, elle s’arrête ...

... sur un petit parking. Une autre voiture y est déjà stationnée.

— Ah, on dirait que nous ne sommes pas seuls. Ils sont garés à droite, allons à gauche.
— On est où ici ?
— Un coin tranquille, avec beaucoup d’herbe, des bosquets et quelques arbres, avec en général peu de monde dans le coin.

Je pars ouvrir mon coffre pour en retirer un trépied photographique ainsi qu’un appareil photo vissé dessus. Puis je prends ma secrétaire et maîtresse par la main, puis d’un pas résolu, je m’enfonce dans la nature, sachant qu’ensuite je m’enfoncerai avec délectation dans Sylvie. Ah tiens, j’y songe : le prénom Sylvie signifie forêt en latin, si je ne dis pas de bêtise. M’enfoncer dans une forêt, m’enfoncer dans Sylvie, belle analogie, si je puis le dire ainsi !

Nous marchons dans l’herbe, nous contournons quelques arbres et bosquets, puis j’avise sur ma droite une trouée. Nous nous y rendons, c’est une sorte de petite clairière dont un côté donne sur un très vaste champ. Au lointain, on peut voir des voitures passer.

— Ici, c’est très bien…
— Et pourquoi ici ?
— Parce qu’on peut voir les voitures, et que leurs conducteurs nous verront peut-être, qu’ils devineront, mais qu’ils ne sauront jamais s’ils ont fantasmé ou pas.

Une étrange expression sur le visage, elle hoche la tête, tout en me regardant :

— Vous êtes un sacré pervers dans votre genre !
— Peut-être, mais c’est comme ça que vous me préférez, surtout si vous en profitez !

D’un air faussement blasé, elle se ...