1. Réveillon lingerie avec un collègue antillais de mon mari


    Datte: 02/05/2019, Catégories: fh, couleurs, extracon, cocus, grossexe, fête, BDSM / Fétichisme Oral fsodo, occasion, extraconj, Auteur: Chanterelle, Source: Revebebe

    ... me fut difficile de dépasser l’apparence physique de Mikaël, pour ne plus voir que l’humain brillant, ambitieux et cultivé, sous la masse animale lui servant de corps. Il transpirait. Il avait détaché le bouton de son col et la sueur luisait sur les plis de son cou, sur son front et ses larges paluches qui maniaient mon argenterie avec une dextérité inattendue. Je lui reconnaissais un charme intellectuel et n’avais plus aucun problème pour l’accepter chez moi. Il y semblait à présent à l’aise. Il aimait le bon vin et mon mari lui remplissait son verre dès qu’il était vide. Mikaël en savoura chaque gorgée, humant parfois son verre, mais se laissa néanmoins griser légèrement au-delà des limites de la modération, si bien qu’au fromage il parlait assez fort et souffla même une paillardise à Papi, ce qui sidéra Maryvonne. Je me retins d’exploser de rire. Mon mari semblait aux anges.
    
    Quand je revins de la cuisine avec le dessert, j’eus la surprise de croiser Mikaël dans le vestibule séparant la cuisine du salon. Je n’avais pas allumé dans le couloir car les lumières des deux autres pièces me suffisaient pour traverser. Dans la pénombre, sa gigantesque silhouette se découpa devant moi. Je faillis en lâcher mon gâteau. Il s’excusa. Son odeur remplissait la pièce. Une odeur chaude et musquée. Assez forte, charnelle, mais relevée comme d’une pointe d’exotisme, d’iode, de sel ou de piment. Je ne trouvais rien à dire. Il communiquait directement avec mes narines, mes poumons, ma ...
    ... poitrine…
    
    — Heu… votre mari m’a indiqué la première porte à gauche, expliqua-t-il en rompant le charme.
    — Oh ! Oui, bien sûr, bredouillai-je. La première porte est un placard. Thierry voulait dire la deuxième.
    
    L’invitant à me suivre, je lui indiquai la porte des toilettes, l’ouvris pour lui et allumai la lumière. Il me remercia et passa très près de moi (car j’étais déjà trop troublée pour penser à m’écarter) quand il entra dans le cabinet. Il marqua une légère pause avant de refermer la porte car ma main était restée sur la poignée, côté extérieur. Je la retirai précipitamment. Quand la porte fut close, je restai bouche bée dans la pénombre. Je ne l’avais pas quitté des yeux, jusqu’à la dernière seconde. Le bruit d’un jet fourni tombant au fond de la cuvette me ramena sur terre et je clignai fermement des yeux comme si cela allait changer quelque chose à mon état.
    
    En rentrant dans le salon, je fis tout pour paraître détendue et orienter la conversation avec ma belle-mère sur les recettes de gâteaux. Quand Mikaël fut revenu, j’évitais son regard mais, durant tout le reste du repas, je me surpris à l’espionner en douce à la moindre occasion.
    
    Enfin vinrent minuit et le moment de s’échanger les cadeaux. Thierry m’avait offert un livre que j’ai détesté et dont je tairai donc le titre. Mikaël avait prévu pour nous une bouteille de rhum vieux d’une rare qualité et j’avais pour Thierry un coffret collector de son pianiste préféré. Mamie me confia deux enveloppes à remettre ...
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