1. Réveillon lingerie avec un collègue antillais de mon mari


    Datte: 02/05/2019, Catégories: fh, couleurs, extracon, cocus, grossexe, fête, BDSM / Fétichisme Oral fsodo, occasion, extraconj, Auteur: Chanterelle, Source: Revebebe

    ... son souffle lécha le dessus de ma main, minuscule et fragile pin-up dans la patte de King Kong. Ses narines sucèrent mon parfum.
    
    Réprimant un frisson, j’invitai l’ami de mon mari à pénétrer dans le salon et lui indiquai un sofa. Mikaël ne fit aucun effort pour meubler la conversation. Après lui avoir servi un whisky, je réglai les derniers détails en cuisine puis m’excusai auprès de lui car je souhaitais me changer avant l’arrivée de mes beaux-parents. Je m’en voulais déjà un peu d’avoir accueilli un collègue de Thierry dans cette tenue, surtout un directeur d’agence. Je fis une rapide toilette et fus prête en quelques minutes. Mikaël me complimenta poliment pour mon élégance. Afin de rompre la glace, je lui demandai de me parler de la Guadeloupe. Il me répondit un peu sèchement qu’il n’en savait pas grand-chose car il était Martiniquais. Je fondis en excuses. Je ne savais plus où me mettre.
    
    Heureusement, Thierry et ses parents ne tardèrent pas. Les deux seniors s’étaient sapés comme un dimanche. Mamie Maryvonne, toujours un peu pincée, arborait un ensemble beige très classe sous son manteau de vison, et papi Henri portait avec fierté son fameux costume gris et sa légion d’honneur comme aux commémorations du onze novembre. Il ricanait sans cesse entre ses fausses dents des incongruités audibles de lui seul, que Maryvonne depuis longtemps prétendait ignorer.
    
    En présence de mon mari, Mikaël se fit plus loquace. L’alcool déliait-il sa langue ? À l’apéritif, la ...
    ... conversation s’orienta évidemment sur les Antilles et leur cortège de préjugés métropolitains, et Papi et Mamie se retinrent de tout commentaire déplacé sur « ces gens-là », même s’il semble qu’à un moment papi Henri aurait marmonné une séquence borborygmique interprétable comme le début de : « Les Noirs, ils ont une grosse… », avant que son épouse ne lui coupe le souffle d’un coup de coude.
    
    Je ne me souviens plus comment, une fois à table, nous commençâmes à parler de fidélité conjugale. Le sujet ne me passionnait pas. Thierry et moi formions un couple sans histoires. C’est pourtant lui qui semblait alimenter le débat. Il relançait sans cesse Mikaël alors que les deux hommes étaient d’accord sur le fond : oui, tromper en pensées, c’est déjà tromper. Non, ils ne désiraient jamais d’autre femme que la leur. Oui, tout le monde à cette table était fidèle et droit dans ses bottes. Nous étions entre gens de bonne compagnie.
    
    Depuis qu’il s’était détendu, je commençais à apprécier une sorte de puissance tranquille chez Mikaël. Il devait afficher le même calme déterminé en négociation que pour cette triviale joute verbale avec un adversaire (mon mari) qui ne faisait pas le poids. Par respect pour son hôte, il se contentait d’être toujours d’accord avec lui sans rien concéder de fondamental, et Thierry ne s’en rendait même pas compte. Sans doute pour cela, Mikaël était directeur d’agence alors que Thierry semblait bien parti pour stagner à des postes inférieurs jusqu’à sa retraite.
    
    Il ...
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