Police polissonne (7) - Histoires de Sexe

Police polissonne (7)

... recrue ?

— Parfaitement bien, elle a du cran et va y arriver...

— Et à part ça ?

Le médecin prend un air solennel et dit :

— Mademoiselle Katia Slowinski, vous êtes médicalement déclarée APTE pour suivre les entraînements et intégrer la «brigade spéciale ».Félicitations !

— Merci, merci ; je suis trop contente ! Je kiffe grave !

— Félicitations ! s’exclame l’inspecteur. Bon et pour les détails ?

— Secret médical, désolé Marc ; mais je peux te dire que tu ne trouveras pas beaucoup de filles comme elle ; je te le garantis ! dit la psy en tendant la déposition de signe de Noémie Durand.

Il lit le document, regarde Katia d’un air sévère et dit :

— Alors Katia, qui avait raison ?

— C’est toi Marc, je m’excuse de ne pas avoir pu t’en parler.

— Ce n’est pas grave, je ne dois pas avoir les bonnes méthodes.

Le toubib enchaîne :

— Bon, nous allions parler de l’après-assassinat. Je lui poserai l’implant et pratiquerai une ligature des trompes pour respecter son souhait, car vu son passé, je comprends sans approuver son choix ; elle est majeure et a parfaitement le droit de choisir sa destinée. Pour le tatouage, les piercings aux tétons et le piercing au nombril ; elle préfère attendre, car cette petite est ... Katia, je peux le dire ?

— Dire que je suis un peu maso ? Oui, j’assume et je veux vivre cet instant, et pour mes petites et grandes lèvres ?

— Bien, reprends le toubib. Après l’opération, nous la garderons deux où trois jours et nous ...

... ferons tout ce qui concerne ta transformation. Qu’en penses-tu, Katia.

— Moi tout me va, et pour ma nouvelle identité ?

–– C’est effectivement le dernier point à régler et rapidement, poursuit l’inspecteur. Katia il faudrait que tu choisisses un prénom et un nom, et le présenter au ministre de l’intérieur pour qu’il donne son aval. Choisis un nom qui te plaise et facile à retenir, n’oublie pas que tu le porteras jusqu’à la fin de tes jours ; alors prends ton temps, mais il faudra me le donner avant de sortir de l’hôpital afin qu’il y ait un nom sur ton dossier.

— Sonia ... Sonia Wolski, je veux m’appeler Sonia Wolski ! dit-elle aussitôt, d’une voix presque étranglée.

— Eh bien tu es plutôt du genre rapide, tu peux nous dire pourquoi ce choix si rapide ?

— C’est le nom de ma mère, ainsi elle sera toujours avec moi. J’ne veux plus porter le nom de mon père, il me donne envie de vomir. Et le ministre, il sera d’accord ?

— Je pense que oui, et si tu lui donnes l’argument qui va bien ; il acceptera certainement.

— Super ! Au fait, j’ai encore un truc à demander, je sais, je suis chiante ; mais il a fallu que je laisse mes affaires avant d’aller en prison et je voudrais les récupérer, enfin surtout mon portefeuille ; j’ai une photo de maman et sa bague que j’ai récupérée à son doigt quand je me suis enfuie de la maison. Le jour où j’aurais un peu d’argent, j’irai voir un bijoutier pour qu’il m’en fasse un piercing nombril.

L’inspecteur saisit son téléphone et ...