Police polissonne (7) - Histoires de Sexe

Police polissonne (7)

... avoir rien dit, répond Katia.

— Non il ne t’en voudra pas, je crois qu’il t’a dit n’avoir jamais cru en ta culpabilité, et si tu es là aujourd’hui c’est grâce à lui. Ce document, tu le signes au nom de Noémie Durand.

— D’accord, je signe et le président je lui dis quoi ? Il va te poser des questions à toi d’être convaincante. Montre-lui une femme déterminée, prête à tout pour arriver à ces fins parle-lui de ton« Boss ».

— Comment ça prête à tout ? même à ...

— Parfaitement, utilise tout ce que tu peux ; n’oublie pas que chez nous tout est permis !

— OK, j’ai compris. Et si ce que vous m’avez fait est une méthode pour faire passer les interrogatoires, je vais garder ça bien en mémoire pour m’en resservir.

— Attends qu’il soit breveté ! repris Anne en riant.

— L’inspecteur Morard m’a dit de bien tout enregistrer, alors je suis son conseil.

— Bien vu ! intervient Pierre, puis poursuit. Marc t’a mis au courant de ce qu’il va se passer et c’est de cela dont nous allons parler et pour commencer du simulacre d’assassinat.

— Oui, dis-le-moi !

— C’est moi qui serais sur les lieux de la scène, c’est moi qui t’injecterai le somnifère au moment de l’intervention des secours sur les quais du port de commerce. C’est encore moi qui te poserai l’implant, Marc t’en a parlé, tu te souviens ?

— Oui.

— Bien, pour le tatouage, c’est un tatoueur professionnel qui le fera ; reste ta demande concernant l’impossibilité d’avoir des enfants, il faut qu’on en ...

... parle.

— Oui, je sais j’en ai parlé avec Marc et ma décision est prise, je ne veux pas avoir d’enfant.

— Explique-toi, car il faut que tu saches qu’à ton âge, c’est interdit par la loi, reprend Anne.

— On s’en fout de la loi, Marc m’a dit que cette brigade est de toute façon hors-la-loi ; alors où est le problème ?

— C’est uniquement pour toi, pour après ; tu auras une vie de couple et le désir de fonder une famille.

Katia se rajuste sur sa chaise, bombe le torse et répond avec fermeté :

— Pas question, tant que je ferais ce métier, je n’aurais pas de fiancé, et encore moins de bébé ; je ne veux pas finir comme ma mère. Je ne veux pas qu’il finisse à la DASS s’il m’arrivait malheur. Le jour où je quitterai la brigade, j’en adopterai un, il y a suffisamment de gosses à la dérive.

— Es-tu certaine d’intégrer cette brigade, de tenir le coup lors des entraînements ? Tu sais que tu es loin d’avoir un gabarit de catcheuse ?

— Oui, je sais tout cela et je vous garantis que je vais y arriver... pour ma mère !

— Bien, reprends le toubib. Anne, tu en penses quoi ?

— Moi, je lui fais confiance ; je suis convaincue, elle va y arriver.

— Merci ! reprend Katia en leur sautant au cou et en les embrassant tour à tour.

L’interphone grésille : « Docteur ! L’inspecteur Morard est là ! »

— Faites-le entrer, je lui ouvre ! s’exclame le toubib.

On frappe à la porte, le toubib se lève et ouvre la porte.

— Salut tout le monde, alors comment va notre future ...