1. 0205 Non, ce n’est pas un rêve.


    Datte: 27/04/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... grands-parents.
    
    « J’ai chaud… » il s’exclame, tout en relevant son torse et en se déboitant de moi.
    
    Il attrape du sopalin, il m’en passe un bout ; je le regarde en train d’essuyer son torse, opération qui prend un certain temps, le relief de ses abdos ne facilitant pas les opérations de nettoyage…
    
    Un instant plus tard, il s’allonge à côté de moi, sur le dos, il pose une main par-dessus son nombril, il ferme les yeux, il prend une inspiration profonde, puis il émet une expiration tout aussi longue.
    
    « Ça va ? » je lui demande une nouvelle fois.
    
    « Si si, ça va très bien… c’est juste que… je ressens une chaleur de ouf dans le ventre, comme s’il y avait du feu dedans… je crois que je n’ai jamais autant pris mon pied… ».
    
    « Moi non plus je n’ai jamais autant pris mon pied… ».
    
    Et, ce disant, je change de position, je m’allonge de façon à pouvoir poser ma tête sur ses abdos ; je me laisser bercer par la chaleur de sa peau, par sa respiration – qui se calme enfin –, je m’enivre de cette petite odeur si particulière que dégage son corps après l’amour : une odeur à la fois forte et douce, une odeur de transpiration, de sexe, une odeur de petit mâle, comme si son corps tout entier sentait l’amour.
    
    La cheminée irradie sa chaleur rassurante, et la main puissante et chaude de Jérém vient se pose sur mes abdos, sur ce ventre que sa queue et sa semence viennent de chauffer à blanc.
    
    Je tourne la tête pour le regarder : le feu de la cheminée illumine son beau ...
    ... visage. Jérém dort déjà.
    
    Je le regarde longuement, inlassablement, jamais repu de sa beauté presque surnaturelle ; tout, chez mon Jérém, respire une sensualité de chaque instant, une sexualité débordante ; tout chez lui crie au sexe. Pourtant, à cet instant précis, une infinie tendresse se dégage de lui.
    
    Je me lève, je passe à la salle de bain ; lorsque je reviens au lit, mon Jérém s’est glissé sous les draps ; il est toujours allongé sur le dos, l’air endormi comme un bébé. Je me glisse à mon tour sous les draps et je m’allonge contre lui ; et là, comme s’il avait ressenti ma présence et mon vœux le plus cher, il se tourne sur un flanc, dans la position idéale pour que je puisse le prendre dans mes bras : même dans le sommeil, les gestes et les intentions se combinent avec une perfection bouleversante.
    
    Mes jambes épousent ses jambes, mes cuisses les siennes, mon torse son dos puissant, mon visage, le creux de son épaule, mon bras enserrent sa taille.
    
    La chaleur de son corps contre le mien, son parfum léger qui enivre mes narines, sa respiration paisible, sa présence rassurante : je crois qu’il faudrait pouvoir capter tout mon ressenti à cet instant précis pour illustrer pleinement le mot « Bonheur ».
    
    « Bonne nuit, mon amour… » je ne peux m’empêcher de lui chuchoter à l’oreille, tout en posant quelques bisous dans son cou.
    
    Pour toute réponse, je n’obtiendrai qu’un petit grognement, que je trouve pourtant tout mignon. Mais alors que je crois que mon bonheur est ...