1. 0205 Non, ce n’est pas un rêve.


    Datte: 27/04/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    Dehors, il fait froid, il pleut toujours, le vent ronfle sur le toit ; mais dans la petite maison en pierre, le feu crépite bruyamment dans la grande cheminée ; et sous ce draps doux qui sentent bon la lessive, son corps irradie une douce chaleur, et il dégage une délicieuse odeur de jeune mâle, un énivrant mélange d’odeur de gel douche, de déo, de sexe, mais pas que : car, ce soir, son corps sent également l’amour.
    
    Son goût persistant dans ma bouche, mon ventre et mon entrejambe retentissant de l’écho des coups de reins puissants de mon mâle, je me sens envahi par une intense sensation de bien-être. Son jus en moi me fait du bien, je suis groggy de sa testostérone, de sa virilité.
    
    Dans ces draps, je ressens un doux apaisement du corps et de l’esprit : c’est un bien-être absolu, fait de chaleur, de douceur, de complicité, de sensation que rien ne peut m’arriver dans les bras musclés du garçon que j’aime.
    
    Oui, la maison est petite, le lit n'est pas grand, mais mon bonheur, notre bonheur, est tellement immense que ça en donne le tournis.
    
    Jérém me serre un peu plus fort contre lui, me fait un dernier bisou dans le cou ; et alors qu’une petite larme de bonheur glisse sur ma joue, je m’assoupis comme un bébé.
    
    Lorsque je rouvre les yeux, Jérém est debout, en train de s’habiller ; en fait, ce sont ses mouvements qui m’ont réveillé ; le contact chaud et rassurant de ses bras est venu à manquer, mon sommeil s’est évaporé. Je le regarde passer son boxer rouge et blanc, ...
    ... moulant ses cuisses, l’élastique tendu entre les plis de l’aine, juste en dessous de ses abdos, la bosse bien saillante, renfermant son bel engin ; magnifique vision, que celle de mon bobrun, torse nu, juste habillé d’un boxer.
    
    Puis, Jérém se penche sur cette boite magique qu’est le grand sac de sport posé à côté du lit qui contient ses fringues ; il en extrait un t-shirt blanc propre, qu’il glisse sur son torse : vision divine, que celle de mon bobrun, boxer moulant et t-shirt tout aussi moulant sur sa plastique de fou.
    
    « Ça va ? » je lui demande.
    
    « J’ai faim… » il lance, en faisant claquer les syllabes, sur un ton qui a quelque chose d’enfantin, un petit regard fripon au fond des yeux.
    
    « Tu veux aller faire des courses ? ».
    
    « Naaan… t’as vu le temps ? Moi je ne sors plus… ».
    
    « On mange quoi, alors ? ».
    
    « Une pizza, ça te va ? ».
    
    « Oui… il faut la commander ? ».
    
    « C’est ça… et comment ils vont nous la livrer ? Par pigeon voyageur ? ».
    
    « Je ne sais pas… ».
    
    « Ce soir tu vas manger une pizza maison… » il me lance, l’air fier de lui, tout en ouvrant une porte du garde-manger et en sortant un plat couvert d’un chiffon ; un chiffon sous lequel se cache un pâton bien gonflé.
    
    « Tu sais faire une pizza ? ».
    
    « Oui, monsieur… je te rappelle que j’ai des origines napolitaines… ».
    
    « C’est vrai… » j’admets. Mais je suis sur le cul quand-même. Décidemment, ce mec ne cessera jamais de m’étonner.
    
    « J’ai fait la pâte tout à l’heure, il ne reste qu’à ...
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