1. Berlin, son histoire, ses vices (4)


    Datte: 26/04/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: charimarien, Source: Xstory

    ... aisément. Après quelques minutes de ce traitement, la femme se soulage de son trop-plein de cyprine. Cela me coule de partout, jusque sur mes cuisses. Derrière moi, Mademoiselle ne peut s’empêcher de me masser mes épaules en m’encourageant. Puis, la femme me repousse du pied, fait de même avec Béa. Elle se colle à notre Maîtresse, la remercie comme si elles se connaissaient de longue date. Et même si c’est le cas, je me sens heureuse d’avoir prouvé à ma Maîtresse ce dont j’étais capable par amour pour elle. C’est aussi en me redressant que je découvre le Reichstag à quelques encablures de nous. En me tournant, je découvre le mémorial soviétique. À peine à une dizaine de mètres de nous, je vois des meutes de touristes débarquant de cars bondés. Mademoiselle donne le signal du retour. Nos capes cachent maintenant nos corps. Béa me fixe brièvement, je découvre son désarroi de ne pas pouvoir se laisser voir. Le mien, identique, elle peut aussi le lire sur mon visage. Béa et moi, nous sommes maintenant sœurs jumelles dans notre soumission.
    
    Près de la limousine, Mademoiselle nous retire nos capes, ouvre le coffre. À ce moment précis, un grand bus, rempli de touristes, s’arrête derrière la limousine. À peine les touristes sur le trottoir, que Mademoiselle nous exhibe encore une fois, ses mains sur nos nuques. Puis, devant des touristes hébétés, elle nous force à monter dans le coffre après nous avoir menottés dans notre dos. Une jeune femme s’approche, nous prend en photo. Béa ...
    ... et moi, nous lui adressons notre plus beau sourire avant que la porte du coffre ne referme sur nous. Nous entendons Mademoiselle discuter quelques minutes avec la jeune femme. Malheureusement, si mon allemand est excellent du point de vue scolaire, ma connaissance des dialectes laisse encore à désirer.
    
    Une semaine et demie en compagnie de ces deux femmes exquises, ça passe vite. Si Mademoiselle m’a instruite sur ce rendez-vous avec Monsieur Heinz, je suis toute tremblante en me levant. C’est que c’est aussi le jour du casting. Avec Mademoiselle, nous arrivons les dernières dans cette usine désaffectée et en ruine. Sur moi, je ne porte qu’une simple robe relativement courte, un collier de cuir à mon cou, rien de plus si ce n’est une paire de talons aiguilles. Une dizaine de femmes sont présentes. Tous les âges, tous les physiques sont présents devant moi. Ma Maîtresse est accueillie comme une princesse par Maître Heinz. Moi, je me contente de me mettre à genoux, au pied de ma Maîtresse. Si je ne participe pas en tant que future actrice, une demande insistante de ma Maîtresse fait tout pour que Maître Heinz me fasse passer le casting. En le voyant faire, je découvre un casting bon enfant, décontracté, rien à voir avec les films. Si Mademoiselle refuse encore que je participe, pour le moment, à un quelconque film de Maître Heinz, je me retrouve sous son joug. Une fois sous la coupe de Monsieur Heinz, je lui abandonne mon corps. Mademoiselle suit tout, elle ne perd pas une ...
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