1. Berlin, son histoire, ses vices (4)


    Datte: 26/04/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: charimarien, Source: Xstory

    — Vous parlez français en Suisse ?
    
    — Oui, comme vous pouvez le constater.
    
    Elle parle un peu français, mais très mal. Aussi, je me propose de le lui apprendre. Cependant, coquine, j’insiste pour le lui apprendre en utilisant ses méthodes de dresseuse. Elle me sourit, me fait longuement l’amour en acceptant. Nous avons épuisé toutes nos forces en des orgasmes saphiques aussi voluptueux que délectables. Cela étant, je ne me souviens que de cette odeur de café allemand, infecte à boire. Dans son salon, nous avons longuement bavardé, en buvant cet infâme jus de chaussette. Assise près d’elle, je prends ma première leçon de code, d’us et coutumes de son monde, devenu pratiquement mon monde en moins de temps qu’il avait fallu pour le dire. Ma Maîtresse, oui, elle est ma Maîtresse, elle m’oblige à ne plus jamais serrer ou même croiser mes jambes en public comme dans le privé. Elle m’apprend comment me tenir face à un dominant. C’est ainsi que je croise mes bras dans mon dos quand je suis debout. C’est encore ainsi que je m’agenouille, mes mains offertes sur mes cuisses, mes genoux écartés. Dorénavant, en public, en sa compagnie, je n’ai le droit de m’assoir sur une chaise que si elle m’y autorise. Sinon, je dois me tenir à genoux, le corps bien droit, mes bras croisés dans mon dos. Plus la journée avance, plus je me donne à cette femme. Je suis mue par un amour qui me dévore. Exactement le même qui m’a fait flasher sur Béa. Je trouve enfin ma place dans la vie, celle d’une ...
    ... soumise prête à tout par amour. Même si Alain venait, devant lui, mon comportement nouveau ne serait changé. Du reste, dans une lettre que je lui écris, je lui raconte tout, sans rien lui cacher de mes amours nouveaux. Avec ça, s’il ne comprend à quel point sa bite, son corps, tout de lui me manque, autant arriver nue chez lui en exigeant qu’il me viole.
    
    Mademoiselle et moi, nous baisons encore. Elle me soumet à ses désirs vicieux et je me plie sans plus aucune pudeur à tous ses caprices, même les plus pervers. Je deviens rapidement une fervente adepte de ma soumission, allant jusqu’à lui amener un martinet dans entre mes lèvres ainsi que le panier de pinces posé sur mon dos. Envoûtée par cette femme et Béa, sa compagne et soumise, je suis bien obligée de reconnaître que je suis amoureuse, et profondément amoureuse de ce couple démoniaque. Le retour de Béa en toute fin de journée n’est qu’une simple et merveilleuse confirmation quand elle me saute dessus pour me faire l’amour devant sa Maîtresse, ma Maîtresses, notre maîtresse. Désormais, il me sera impossible de revenir en arrière, toutes les deux me tiennent par « les couilles » avec leurs sentiments, leur amour, leurs cœurs. Elles m’enivrent de leur amour, de leurs vices. Et moi, complètement submergée, je me laisse couler, noyer dans leurs perversités lascives
    
    Berlin prend alors un nouveau sens dans ma tête, mon corps et surtout dans mon cœur. Mademoiselle reçoit ses clients, ces payants comme elle dit avec un dédain ...
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