1. L'éternel recommencement


    Datte: 24/04/2019, Catégories: fh, extracon, amour, jalousie, amourpass, Auteur: Achour, Source: Revebebe

    ... consoler, joignant le geste à la parole…
    
    — Mais nonnnnn… Il est très bien ton tablier… Il te va très bien, mon voyou… Un voyou en tablier, j’aurais tout eu !
    
    Ce disant, elle entreprend de me déshabiller, méthodiquement, déployant autant de douceur et d’affection qu’une mère qui déshabille son enfant et autant de sensualité et de désir qu’une maîtresse en amour pour son amant.
    
    Elle m’enlève tout, tout, à l’exception du tablier qui semble l’amuser autant que l’inspirer…
    
    — Mon voyou en tablier…
    
    Sa voix est roucoulante, langoureuse, excitée. Je me dresse sur les coudes et la regarde. Elle semble fascinée par l’espèce de dôme ou de tente que forme le tablier, soutenu qu’il est en son milieu par un mât dont la dimension chatouille agréablement ma fierté de mâle.
    
    Je joue à secouer le tablier dans tous les sens, en une série de mouvements qui affolent ma belle Mylène. Je me gonfle, me tends au maximum… À travers le tablier, elle saisit le mât et le juge dans tous les sens, taille, rondeur, raideur…
    
    Ne reste plus que la texture. Elle écarte le tablier et touche, des mains et des lèvres à la fois, ce qui a le don de m’affoler à mon tour.
    
    Je fais tout pour me retenir, me contrôler. Elle vient à mon secours en se mettant à cheval sur moi. Sa culotte ne représente qu’un mince obstacle vite écarté de côté, laissant libre voie à l’antre des délices.
    
    En quelques mouvements qui vont de haut en bas et d’avant en arrière à la fois, nous explosons de concert, en nous ...
    ... serrant jusqu’à l’étouffement. Je pousse même un cri de bête blessée quand je la sens me mordre juste entre l’épaule et le cou…
    
    Et ce ne sont là que les préliminaires, le prologue, l’avant-propos…
    
    *
    
    Nous avons ripaillé et copulé jusque vers les cinq heures du matin. Nous avons exploré toutes les voies du plaisir, charnel et verbal. Nous nous sommes pris et donnés, sans calcul ni retenue, avant de glisser vers le sommeil…
    
    Quand je me suis réveillé, midi n’est pas loin de sonner. Mylène dort moitié sur le dos moitié sur le côté, ma tête repose sur sa poitrine et ma main empoignant son sein.
    
    J’ai gardé quelques instants cette position puis j’ai pris mon petit-déjeuner, seins et tétons.
    
    Mylène s’est tout de suite réveillée mais a feint de dormir encore.
    
    Je l’ai prise dans cette position et elle m’a mordu encore une fois, au même endroit. Puis nous avons pris notre petit-déjeuner, le vrai.
    
    Vers quatorze heures nous sommes descendus prendre un café. Enfin, je lui ai appelé un taxi et elle est partie chercher ses filles avant de rentrer chez elle…
    
    Depuis lors, nous avons accédé au titre d’amant et de maîtresse, au vu et au su de tout le monde, y compris Jean-Paul qui n’en peut plus mais, ayant fauté le premier, il n’est plus en mesure de lui jeter la première pierre.
    
    Du reste, Mylène prend un réel plaisir à le tromper avec moi. Que de fois, en sa présence, elle m’appelle pour me roucouler des mots doux ou pour prendre rendez-vous avec moi.
    
    Une à deux ...