1. L'éternel recommencement


    Datte: 24/04/2019, Catégories: fh, extracon, amour, jalousie, amourpass, Auteur: Achour, Source: Revebebe

    ... est l’envie.
    
    Mylène est déjà affalée dans le fauteuil. D’un geste où je mets toute mon attention, qui traduit clairement mes intentions, je m’agenouille à ses pieds. Je lève mon verre et lui dit simplement :
    
    — Bienvenue, Mylène…
    
    Son sourire se fait plus tendre et elle prend son verre pour trinquer avec moi…
    
    — Écoute, Mylène… L’instant est solennel pour moi… Je ne vais pas boire à ta santé, tu me parais radieuse… Je ne vais pas boire à tes yeux, je m’y noierais… Je ne vais pas boire à ton sourire, je m’y perdrais… Je… Je vais boire tout simplement à… à ta présence… chez moi… avec moi…
    — Oh, n’en rajoute pas, va ! Tu as gagné… Tu m’as gagnée…
    
    Puis, sans avoir goûté a son verre, elle le pose et me serre la tête contre sa poitrine. Je pose mon verre à mon tour et me laisse perdre entre ses seins.
    
    J’enfouis mon visage autant que je peux, roulant d’un sein à l’autre, respirant, humant, goûtant, m’enivrant…
    
    Mylène me caresse les cheveux, le front, se penchant autant que possible pour m’embrasser, m’embraser, m’enflammer…
    
    Mais pour rien au monde je ne suis prêt à dégager ma tête. Ces seins qui m’ont tant ébloui, fasciné ; qui m’ont fait rêver, fantasmer, maintenant que je les ai sous le nez, je ne vais ni m’en priver ni me gêner.
    
    Mais un bouton de sa chemise, qui se trouve curieusement placé juste entre les deux seins, m’empêche d’en avoir totale possession, totale jouissance. J’entreprends de le déboutonner avec mes dents. Mylène en rit de bon cœur, ...
    ... de belle poitrine…
    
    — Fou ! Tu es fou !
    
    Quel abandon ! Quel encouragement explicite ! Mais malgré cet aiguillon si voluptueux, malgré tout mon entêtement, mes dents n’arrivent pas à venir à bout du bouton.
    
    Mylène en rit de plus belle et déboutonne elle-même sa chemise.
    
    Reste quand même le soutien-gorge. Lui, je n’essaye même pas de le dégrafer. Et pour cause, j’ai toujours eu du mal avec ce vêtement ; tout comme j’ai toujours admiré les femmes qui, d’une seule main le plus souvent, s’en débarrassent comme s’il s’agissait d’un chapeau et non d’un soutien-gorge.
    
    Du reste, à ce propos et entre parenthèses, concepteurs et fabricants seraient heureusement inspirés de remplacer ces agrafes tellement récalcitrantes par de simples boutons-pression ou même de minuscules scratches.
    
    Pour cette fois, je me tiens encore aux méthodes classiques, faisant confiance à l’instinct et au désir de l’instant. Je saisis le soutien-gorge à pleines dents et fais jaillir les seins de Mylène.
    
    Je ne sais pas si j’ai bien fait ! J’en perds la tête face à tant de splendeur, de douceur, de palpitations, de délices…
    
    Je ne peux retenir ma langue de goûter, mon nez de humer, ma bouche de sucer, mes dents de mordiller… Les tétons, je les sens instantanément durcir, frémir, frétiller presque.
    
    Mylène ne rit plus ; elle n’est que soupirs et gémissements. Ses gémissements, je les sens partir du ventre, traverser sa poitrine, sa gorge, pour enfin couler à travers ses lèvres, langoureux, ...
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