1. Mardi 25 février 2048


    Datte: 16/04/2019, Catégories: fh, ff, ffh, hplusag, fépilée, amour, Auteur: Nooz, Source: Revebebe

    ... assaillants se protègent, mais je ne peux empêcher deux autres de me contourner sur la droite en arrosant en dépit du bon sens la station. Selma se replie. Élisabeth la suit, quand à quelques mètres de la porte d’entrée elle bascule en avant ; une tache rouge apparaît sur son côté gauche.
    
    Ma situation n’est pas enviable : je vais me retrouver entre deux feux. Ma position est intenable.
    
    C’est à ce moment que la cavalerie intervient ; la fourgonnette semble soudain enfler dans un fracas d’enfer. Touchée par une grenade, elle projette en tous sens des morceaux de métal en fusion. Les assaillants s’affolent ; ils perdent l’avantage du nombre. Agnete ajuste les assaillants proches de la camionnette. Trois impacts déchirent la poitrine du premier, deux dans le dos du second cherchant à s’échapper ; le conducteur n’a pas bougé, les mains agrippées au volant : la tringle qui supportait le repose-tête du siège lui a traversé le crâne.
    
    Je profite du flottement pour me mettre à l’abri. Je me déplace vers la caisse ; plus que dix mètres… Soudain, une injonction : « Duck ». Je plonge, et au même moment j’entends l’aboiement de « Prosper », et derrière moi le bruit sourd d’un corps. Élisabeth, le canon encore fumant, parle dans l’intercom.
    
    — Selma, un bandit nous contourne par l’est du bâtiment : il est pour toi.
    
    Dimitri traque le dernier homme, un grand Black ; pas de solution de tir facile : il se déplace en silence, se sentant traqué, et se débarrasse de son PM vide ...
    ... pour courir plus vite. Deux jambes sortant de nulle part le fauchent, le projetant au sol. Surpris, il se relève avec une vitesse étonnante vu sa masse, un poignard dans la main ; dans ses yeux fous, un mélange de peur et de haine. Sa lame siffle au niveau de la gorge de Selma. Elle esquive d’un pas en arrière. Dimitri hésite : il peut l’abattre maintenant, mais le risque de toucher sa coéquipière est trop grand si la balle traverse. Selma se joue aisément des assauts ; elle attend la faute de son adversaire qui commence à s’épuiser. Elle arrive sous la forme d’une feinte, poignard en avant. Selma, les poignets croisés et le corps dégagé de la ligne du poignard, bloque le coup. Par un mouvement issu de l’aïkido, elle saisit le poignet. Un craquement sec et un hurlement plus tard, l’homme a lâché son arme. Elle ne lui laisse pas le temps de s’organiser : elle contourne son adversaire et lui plante jusqu’à la garde son poignard fraîchement dégainé. Le rein droit est sectionné et le foie touché ; une longue plainte s’échappe de l’homme. Une rotation du poignet déchire les tissus et sectionne les artères adjacentes, provoquant une hémorragie fatale. L’homme tombe la face en avant, terrassé. Sans émotion, elle essuie son couteau sur le jean du mourant, rengaine et court vers nous.
    
    — Vite, on dégage ! Dimitri, récupère le gazier là-bas ; on en tirera peut-être quelque chose.
    
    Je saisis Élisabeth sous l’épaule ; son teint est bistre, ses jambes flageolent. Elle est totalement ...
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