Alerte à la pollution dans la rue du Grand Chêne bleu
Datte: 14/04/2019,
Catégories:
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fdanus,
échange,
Partouze / Groupe
uro,
portrait,
Humour
Auteur: XXL, Source: Revebebe
... société qui gérait le tout-à-l’égout au cas où !
On élabora ensemble un petit tract pour informer mais aussi pour faire peur au pollueur inconnu en menaçant de porter plainte. Notre action sembla porter ses fruits car il n’y eut aucune pollution pendant le mois qui suivit.
À la mi-juillet, en revenant du boulot, le camion de la commune m’attendait en face de chez moi. Jean-Claude en descendit, lugubre. Il m’expliqua ses malheurs, en bégayant un peu, butant sur certains mots, comme à son habitude. En repeignant un bac à fleurs, il avait donné un coup de pied dans un bidon de diluant qui s’était déversé dans le caniveau puis dans la bouche d’égout. Le drame, c’est que cela s’était passé à hauteur de la maison de la Veuve Trop-cuit, un dragon de bonne femme. Elle avait perdu très tôt son époux mais elle n’avait que la petite cinquantaine et ne s’était jamais remariée.
La veuve, faisait partie d’une famille du village dans laquelle la grand-mère, la maman et les filles arboraient une chevelure d’un roux éclatant. Des villageois, très raffinés, les avaient toujours surnommés les Trop-cuit ! Jean-Claude bien embêté et un peu pleutre, me demandait d’intervenir auprès de la rousse car la pollution accidentelle était inévitable. Jean-Claude n’était pas très futé et il n’avait pas de chance : son épouse venait de se barrer avec son propre frère cadet. Comme c’était un neveu de Germaine, je me devais d’intervenir car il risquait des ennuis sérieux.
Quand on arriva aux abords ...
... de la maison, une voiture d’amis de la veuve nous croisa, à très faible allure, avec une conductrice au volant et le mari qui somnolait à côté. Puis Fernand Delacroix sortit, essayant de garder une allure digne pour regagner son domicile à pied mais, visiblement, il avait du mal à marcher droit, d’autant qu’il frisait les soixante-dix ans.
La veuve Trop-cuit, une dame de grande taille, nous accueillit, étonnée mais surtout honteuse de sa tenue : une charlotte transparente sur ses cheveux sanguins et un tablier fleuri, boutonné partiellement sur le devant ne correspondait pas du tout à son image de marque.
Avec une élocution difficile et quelque peu baveuse, elle m’expliqua que ma présence tombait à pic. Elle allait justement m’appeler à cause d’odeurs nauséabondes qui avaient failli gâcher son repas d’anniversaire avec ses amis. Visiblement, l’hôtesse et ses invités n’avaient pas bu que de l’eau !
C’est par miracle qu’un plateau de verres, transporté par la petite, menue et titubante Madame Delacroix, arriva intact dans la cuisine. Madame Delacroix devait avoir quinze ans de moins que son mari et elle restait très coquette. La veuve Trop-cuit n’était vraiment pas contente du tout. Ses invités avaient dû improviser une table à l’extérieur à cause des odeurs mais, elle, aux fourneaux dans la maison, avait eu ses vêtements imbibés de vapeurs chimiques. Elle venait même de se changer de fond en combles après avoir pris une douche.
Effectivement, elle me montra à côté ...