1. Si tu savais...


    Datte: 10/04/2019, Catégories: fh, policier, Auteur: Libero, Source: Revebebe

    ... dans tes bras !
    
    Nous restons allongés l’un contre l’autre en nous caressant doucement. Cette fille m’a amené sur des territoires inconnus pour moi jusqu’à présent. Je n’ai jamais eu de rapports aussi intenses. Cette prise de conscience me donne le vertige. Jusqu’où pouvons-nous aller ? Jusqu’où suis-je prêt à aller moi-même ? En tout cas, je me rends bien compte qu’elle me plaît tellement que j’aurai beaucoup de mal à résister à son envoûtement. Je pense à mon frère Marc en prison ; cette situation très délicate risque vite de devenir incontrôlable.
    
    — Catarina… Et ton plafond ?
    — Ne t’en fais pas : ton assurance m’a envoyé une entreprise pour le réparer aujourd’hui.
    
    Dans la soirée, après un dîner dans une petite taverne d’Ermioni, nous rentrons à Athènes assez tard et je m’écroule sur mon lit pour une nuit de sommeil réparateur.
    
    ooOoo
    
    Le jour d’après, j’appelle le commandant de mon bureau.
    
    — Vous devez rester quelques jours avec elle.
    — Qu’allez-vous faire ? Je n’imagine pas Catarina en terroriste ! Vous allez la faire souffrir !
    — Ne vous attachez pas trop, mon ami ; rappelez-vous que vous êtes en mission, et pas en train de vivre une histoire d’amour ! Nous ne trouvons pas ce que nous cherchons. Avant d’en venir à une méthode plus radicale, vous devez rechercher une carte bancaire de la Saderat Bank, qui devrait finir par 7893. Mémorisez ce numéro, et surtout ne l’écrivez nulle part. Soyez discret ! Cherchez dans son sac. Essayez d’aller la ...
    ... voir.
    
    Le soir même, je sonne à sa porte ; elle m’ouvre, mais semble gênée. Je parle fort au cas où quelqu’un nous entendrait.
    
    — Je suis venu voir votre plafond rénové.
    
    Elle regarde derrière moi et me tire vivement par la main dans l’appartement.
    
    — Tu es fou ! Si quelqu’un te voyait, je risque gros… Sotiris devrait rentrer demain soir ; la voisine de la maison d’en face, c’est une grosse truie qui parle trop !
    
    Elle me regarde avec son regard vert et profond puis se précipite sur moi ; nous nous embrassons avec fureur, mes mains se perdent dans son corsage, sous sa jupe, sous son slip. Elle remonte sa jupe à deux mains et s’assoit dans le canapé en m’entraînant avec elle. Tout en l’embrassant à genoux face à elle, je lui retire sa culotte et ma bouche se perd dans son intimité. Avec les doigts, je tire sur ses petites lèvres que je lèche passionnément ; j’introduis ma langue le plus loin possible dans son sexe, encouragé par les mains de Katarina sur ma nuque, puis mon index la remplace.
    
    — Oh, Julien, c’est bon… Prends-moi, prends-moi ! Je t’aime, je t’aime…
    
    Je me déshabille et la pénètre rapidement ; ses mains dans mon dos puis sur mes fesses rythment brutalement notre accouplement. Une nouvelle fois, quelques minutes plus tard un puissant orgasme nous secoue. Collée contre moi, elle me déclare à nouveau son amour pour moi. Je me sens de plus en plus mal : je suis en train de jouer avec elle, même si je ne fais pas semblant de l’aimer.
    
    Après m’avoir préparé un ...