1. Jour de grève (2)


    Datte: 09/04/2019, Catégories: fh, fhh, inconnu, bizarre, laid(e)s, train, collection, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation Oral attache, totalsexe, Auteur: Claude Lamour, Source: Revebebe

    ... voyageurs s’engouffrer à l’intérieur, et ils en rentrent encore et encore. Les corps s’écrasent contre les portes fermées, chacun cherche à se tenir à quelque chose avant le départ.
    
    Mes délires me reprennent et j’imagine dans cette masse humaine des mains qui se promènent, des sexes durs qui se frottent, des… Mais déjà le train démarre et disparaît dans le tunnel.
    
    — Eh ben ! Ça promet. Hein ?
    
    C’est une jeune fille pétillante et souriante qui me sort de mes pensées et qui visiblement a envie de faire un brin de causette.
    
    — C’est bien ma chance, c’est mon premier jour de boulot à Paris. Je viens tout droit de ma campagne et j’ai pas envie d’y retourner
    — C’est sûr, c’est pas drôle, mais rassurez-vous, les patrons parisiens ont l’habitude. Je suis sûre que le vôtre comprendra.
    — Merci de me rassurer. J’espère que tout se passera bien pour moi.
    
    À l’idée de la savoir bientôt écrasée entre plusieurs hommes et sachant ce qui pourrait bien lui arriver, je ne peux m’empêcher de sourire.
    
    — Oui, tout ira bien, j’en suis sûre… Tout ira bien.
    — Vous vous appelez comment ? Moi c’est Carole, mais tout le monde m’appelle « bibiche ». C’est mignon, non ? Vous faites quoi dans la vie…
    
    Elle est adorable, si pleine vie, mais si bavarde… Très bavarde. Ses yeux bleus brillent comme un soir de Noël, illuminant un visage d’ange cadré par une chevelure blonde lui coulant sur les épaules. Elle est intarissable et fait la discussion toute seule. C’est drôle. Je ne fais pas ...
    ... trop attention à tout ce qu’elle me raconte, plus absorbée à la détailler. Un mètre soixante-deux peut-être, fine, bien foutue avec une superbe petite poitrine que son tee-shirt tendu met en valeur, le tout sur des jambes épilées de près, emballées dans une jupe rouge à la limite du mini. Bref, une belle petite poupée.
    
    Un type, à deux mètres de nous, n’a d’yeux que pour elle, ou plutôt que pour son cul. Il s’aperçoit que je le regarde. Il tente de m’impressionner en me fixant, mais je ne lâche pas. Il capitule et jette son regard sur le quai d’en face. Elle me sort de mon combat oculaire et je sursaute.
    
    — Ils sont magnifiques. Ils bouclent naturellement ?
    
    Elle a pris une mèche de mes cheveux qu’elle fait glisser entre ses doigts.
    
    — Hein ? Quoi ? Ha oui, mes cheveux. Oui, je les lave et les laisse sécher. Les anglaises se forment toutes seules.
    — Vous avez de la chance, moi il faut que… Haaaa ! Enfin !
    
    Notre métro rentre enfin dans la station. Il y a déjà beaucoup de monde à l’intérieur. Carole m’attrape par le bras, comme une petite fille qui a peur de se perdre. Les portes n’ont pas fini de s’ouvrir, que nous sommes déjà bousculées puis poussées dans le wagon. Les gens semblent être devenus fou, ils se battraient pour monter. Pauvre monde. Je me retrouve collée face à face à Carole. Elle a réussi à attraper une barre pour se tenir, mais ce n’est pas mon cas et si au démarrage de la rame elle ne m’avait pas tenue par la main, je ne sais pas où je me serais ...
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