Complexe vaincu 5
Datte: 07/04/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Accent, Source: Hds
... ses mains en appui sur le postérieur de Joseph. Les deux sexes palpitent en moi, baignent dans le foutre dont-ils m’ont remplie. Robert était-il là depuis longtemps ? Robert disparaît aussitôt, avant que notre trio ne se défasse. Nous nous regardons penauds, pris tous trois en flagrant délit. Mes deux comparses tirent une mine déconfite. Je suis terrorisée par le calme apparent de Robert.
Je réalise que je ne pouvais pas offrir pire image de moi, dans cette position extravagante. Robert va me prendre pour une grosse salope. Comment lui en vouloir, j’ai honte, mais c’était … bon. A trois dans la salle de bain nous procédons à des ablutions. De mon bidet j’interroge:
- Comment mon mari connaît-il vos prénoms ?
- C’est notre patron, répondent-ils en chœur.
- Oh ! Votre patron ? Je tombe des nues. Vous formez un commando du sexe rétribué par votre patron ? Est-ce lui qui vous a envoyés pour me troncher. Vous a-t-il chargés de me faire jouir ensemble ?
- Non ! Avant ce soir, non; mais aujourd’hui il vient de nous en donner l’ordre, dit Joseph.
Les réponses sont laconiques. Abel a perdu sa faconde et se lave la queue sans lever les yeux.
- Pourquoi veut-il que tu portes une capote, Abel ?
- Sais pas, mais Joseph aussi; le patron a dit « vous »
- Bon, si je vous donne congé, que ferez-vous ? Comprenez : si je vous interdis de vous adresser à moi, de me faire l’amour, à qui obéirez-vous ?
- On est obligé de revenir, le patron l’exige. Je tiens à ma ...
... place, dit Joseph. Que nous le voulions ou non, nous serons contraints de te faire l’amour et de te procurer des orgasmes, il y va de nos emplois. Notre patron exige en tout des résultats parfaits.
- Moi aussi, bredouille Abel. Mais ce sera une douce obligation.
Je prends une décision.
- Alors écoutez moi. Chacun gardera son jour. J’ai bien aimé la partie à trois. Nous verrons plus tard si nous recommençons cet exercice; j‘imagine des variantes à explorer. Joseph, je t’attends jeudi et toi Abel, lundi, puisque votre patron l’exige. Pour aujourd’hui, j’ai besoin de réfléchir. Laissez-moi seule. Merci .
Ils partent en silence. Comment Robert a-t-il su? Est-il tombé par hasard au pire moment ? Ou est-il au courant depuis longtemps ? J’ai pris des précautions pour ne pas le vexer ou le perdre. Il a joué au grand seigneur devant ses employés, mais à quoi dois-je m’attendre ce soir ? Cette façon de vouloir me livrer à eux, de nous imposer le plaisir sexuel, est humiliante à la limite. J’ai failli, c’est sûr; il faudra lui expliquer que si j’ai agi ainsi, c’est par pitié pour des victimes de l’amour, pour des laissés pour compte. J’ai volé à leur secours. Deux en même temps, j’aurai du mal à lui faire comprendre que le sandwich devait les rassasier ces deux malheureux.
Robert n’est pas idiot. Il a compris que je peux avoir une fringale amoureuse qui dépasse ses moyens de l’assouvir. J’aurais dû lui en parler au lieu de le mettre aussi brutalement devant le fait accompli. ...