1. Les pensées d'autrui


    Datte: 06/04/2019, Catégories: fh, couple, médical, Oral fantastiqu, h+medical, Auteur: Louvilneau, Source: Revebebe

    ... cuisine : elle doit préparer le repas du soir. Elle arrive à la porte :
    
    — Veux-tu que je te prépare un bon potage aux légumes ? Et après, deux œufs à la coque, une bonne laitue toute fraîche, un dessert et au lit !
    — Oui pour tout. Ton programme me va à merveille. Tu es un ange…
    
    Nous mangeons puis j’aide Sophie à débarrasser et à charger le lave-vaisselle.
    
    Nous nous asseyons devant la télé pour regarder le journal : depuis quelques jours j’avais complètement perdu contact avec les infos. C’est toujours la même succession d’attentats, de crise financière, de prises de position, de catastrophes…
    
    Ah ! On peut louper quelques épisodes, on ne perd pas le fil du récit !
    
    Sophie se lève :
    
    — Je vais me coucher. Tu ne traînes pas ?
    — J’arrive tout de suite…
    
    Dès que je l’entends dans la chambre, je rejoins la salle de bains pour me laver les dents et me rafraîchir le corps. Elle est déjà sous la couette quand je rentre dans la chambre. Je finis de me déshabiller.
    
    Depuis notre mariage nous dormons toujours nus tous les deux.
    
    Elle soulève la couette pour que je me couche et l’envoie à nos pieds.
    
    — Mon chéri, ce soir tu ne bouges pas. C’est moi qui m’occupe de toi.
    
    Ça me rappelle son rêve à l’hôpital. Elle a dû fantasmer dessus pendant mon absence.
    
    J’ouvre les bras et elle vient se coller contre moi. Je sens la chaleur de son corps, la douceur de ses seins et, dans le nimbe nacré, qui devient de plus en plus rouge, je perçois son désir de se fondre ...
    ... en moi, de marier chacune de ses cellules avec chacune des miennes.
    
    Elle m’embrasse. Ses cuisses viennent enserrer les miennes. Je sens la pression qu’elle exerce sur son clitoris et le début du plaisir qui commence à l’envahir.
    
    Et puis elle se soulève à quatre pattes et sa bouche se promène sur mon corps : le cou, les épaules. Elle vient lécher mes aisselles puis redescend sur ma poitrine.
    
    Là, elle se recolle contre moi. Ses pieds dépassent du lit mais elle a coincé mon genou gauche entre ses cuisses et pendant qu’elle me mordille les tétons, elle presse son sexe sur ma rotule en ondulant du bassin.
    
    Elle veut que son plaisir monte en même temps que le mien mais tient à en garder la maîtrise totale.
    
    Chaque petit coup de dent qu’elle me donne résonne en elle et, en synchronisation, je sens ses mamelons qui durcissent. Elle essaye de ne penser qu’à mon plaisir et espère arriver à le rendre aussi intense que celui que je lui donne habituellement.
    
    Il faut dire que, par nature, elle est plutôt passive. Moi, étant très actif, je ne lui ai pas souvent laissé l’initiative de nos caresses.
    
    L’impression est attendrissante, à la sentir appliquée comme cela, je me retrouve une trentaine d’années en arrière, au tout début de notre union, lorsque nous découvrions nos corps.
    
    Je lui caresse le dos et descends sur ses côtes pour attraper ses seins mais ils sont plaqués contre moi. Quand elle se soulève, je réussis à les prendre mais elle repousse mes mains :
    
    — Oh ! ...