1. Premier dérapage


    Datte: 06/04/2019, Catégories: fh, extracon, danser, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Humour extraconj, Auteur: Ldcc, Source: Revebebe

    ... le simple appareil d’une beauté que l’on vient d’arracher au sommeil. Le soir, d’ordinaire, en chemise de nuit et pas encore couchée, elle porte un long kimono qui cache tout. Cette fois-ci, nenni ! Elle apparaît vêtue d’une simple nuisette de coton blanc qui descend difficilement jusqu’à mi-cuisses. Et sous la nuisette… rien, j’en suis sûr, rien pour protéger ce qui se laisse imaginer ! Certain, aussi, que mon invité en arrive aux mêmes conclusions. Je hasarde, non sans hypocrisie :
    
    — Tu n’as pas froid, avec juste cette nuisette ?
    — Moi ? Pas du tout !
    — Mais tu ne portes rien, en dessous ?
    — Non !
    — Non ? Pas possible : je ne te crois pas !
    — Tu veux voir ?
    — Devant Laurent ? T’es pas chiche !
    
    Elle ne fait ni une ni deux. Ses mains saisissent le tissu des deux côtés et, dans un seul mouvement rapide le relèvent et le rabattent en moins d’une seconde. Elle n’a pas menti : rien. Nous en restons tous deux, les hommes, muets de saisissement.
    
    Elle s’approche pour me faire une bisette gentille. Lorsqu’elle se penche contre moi, je peux entrevoir en partie ses seins nus dans l’échancrure de la chemise. Ronds, veloutés, lourds et chauds. J’ai envie d’y mettre la main, mais elle s’esquive en direction de Laurent pour lui faire à son tour la bise. Elle se presse contre lui beaucoup plus longtemps et beaucoup plus fort qu’il ne faut, sans se préoccuper de ma présence. Je n’existe plus.
    
    Ensuite, elle se redresse, souriante, droite, campée face à notre invité, ...
    ... comme si elle voulait lui offrir le temps de la déshabiller des yeux. Les mains de Laurent doivent en être malades de jalousie. L’étoffe du vêtement tombe mollement depuis les pointes saillantes de ses seins. Sous la nuisette on devine les courbes. L’enfer pour une honnête libido d’honnête homme. Sandra est bien faite, j’en témoigne. Elle a un corps pulpeux mais délié, une taille souple, des hanches évasées sans excès, une peau blanche très fine, un ventre mignon, une fine toison blonde sur un mont de vénus bombé, de très belles cuisses au grain tendre, admirablement dessinées et bien écartées de part et d’autre du sexe.
    
    C’est la première fois à ma connaissance qu’elle apparaît en petite tenue devant un étranger à la maison. Incontestablement, il y a là une manière de provocation délibérée pour affoler le mâle en face d’elle et lui passer un message clair :Je te veux ! Mais aussi m’en passer un à moi. Et je ne pressens que trop lequel :Je le veux ! Mon pauvre Laurent éprouve de la peine à conserver une attitude retenue. Je ne puis m’empêcher de rire sous cape. Il me fait penser au loup de Tex Avery, condamné à un rôle de statue. Figé sur sa chaise, il semble fasciné par ce spécimen de femelle rayonnante.
    
    La tension monte encore d’un cran. Ils se fixent mutuellement. Leurs pensées ont pris la fuite ailleurs. On les sent embrasées, collées au même sujet inavouable, à cent lieues des banalités qu’ils échangent pour échapper à un silence embarrassant. Puis elle s’assied à sa ...
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