Premier dérapage
Datte: 06/04/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
danser,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Humour
extraconj,
Auteur: Ldcc, Source: Revebebe
Quand l’adulte erre, cela finit souvent par l’adultère. Ici, les errances commencent par la danse.
Lors d’une soirée dansante, l’épouse du couple d’amis qui nous a invités et véhiculés demande à la mienne de s’occuper de son mari, Laurent, qui fait grise mine. Sans doute s’étaient-ils disputés avant de venir ? Objectif : le sortir de sa bouderie, danser et bavarder avec lui, bref le faire revenir à une attitude plus conviviale. Sandra, ma femme, prend donc les choses en mains et invite illico le ronchon pour une danse.
En fin de soirée, mission accomplie et réussie sans doute plus que ne l’aurait souhaité notre amie. Au retour, dans la voiture, c’est elle qui fait une figure d’enterrement.
Il faut reconnaître que la relation entre ma Sandra et Laurent s’établit sans coup férir et que les enlacements, sur la piste de danse, de ce couple improvisé par les circonstances deviendront vite assez tendres, sinon chauds. J’en suis le premier surpris. Moins de la chose elle-même, somme toute humaine, que de son intrusion inattendue dans cette sortie banale entre copains. Je n’aurais jamais imaginé que Sandra, mon modèle de fidélité conjugale, puisse s’enticher à l’impromptu, et si vite, de notre ami Laurent pour lequel elle n’avait jamais auparavant manifesté d’intérêt particulier. C’était, jusqu’à présent, le mari d’une copine, un garçon par ailleurs sympa, une relation amicale et agréable, sans rien d’autre à signaler. Précisons que, physiquement, il n’est pas mal du ...
... tout.
Ils se scotchent l’un à l’autre toute la soirée, sans plus s’inquiéter de quiconque. Quelle bonne (?) fée, armée de quelle baguette (?) euh… magique (?) est passée par là ?
Je ne suis pas un fan de danse et, de plus, je suis harassé par une journée de travail bien remplie. Sagement, à l’écart, j’observe les convives, la piste, les danseurs, dont ma femme et le sien, lorsque mon attention est attirée par un détail. Les mains du cavalier. Elles s’égarent – je n’ose pas dire : sans avoir l’air d’y toucher - en des endroits que les convenances peuvent bannir, mais que l’obscurité relative de la salle autorise : la nuque, le dos, les hanches et… suprême audace, le côté d’un sein ! Je n’en reviens pas. De ma place, je ne peux certes pas tout voir, mais une longue caresse insistante dans le dos de la cavalière ne m’échappe pas. Ma femme, que je croyais toujours si conventionnelle, attentive à ce qui se fait et ne se fait pas, semble flotter sur un petit nuage. Plaquée contre son danseur, elle ne manifeste aucune réticence, bien au contraire.
Tout cela, sous ma vue, et sans complexe aucun. Je suis partagé entre stupéfaction et hilarité. Elle l’enlace autour du cou, tête sur son épaule et, à l’occasion d’un slow, lui caresse la nuque. Eh bé ! De plus en plus intrigué par le tour que prend le cours des choses, je ne cesse de les observer à la dérobée. Hors de question d’en prendre ombrage. Je suis incapable d’être jaloux, et ne vais pas reprocher à ma femme ce que je me serais ...