1. Premier dérapage


    Datte: 06/04/2019, Catégories: fh, extracon, danser, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Humour extraconj, Auteur: Ldcc, Source: Revebebe

    ... gauche, entre lui et moi, rapproche sa chaise de la sienne et lui demande à quoi nous sommes occupés. Passant son bras sur son dos, elle se penche vers lui jusqu’à poser sa joue sur son épaule et son sein contre son coude, avec le seul rempart de sa nuisette, pour faire mine de consulter le document posé sur la table. Elle se redresse, me fixe deux secondes dans les yeux, m’accorde un sourire éclatant et termine, triomphante, avec un baiser muet dans ma direction, assorti d’un clin d’œil. Ensuite, elle remet sa tête contre l’épaule de Laurent. Et voilà pour lui, et voilà pour moi.
    
    Les banalités verbales reprennent, comme pour meubler l’attente d’un évènement inespéré mais "si tellement tant" désiré. Je vois bien que je suis de trop. Peut-on se conduire à la fois en grand seigneur et en pousse-au-crime ? Certainement ! Je prends ma décision sur le champ.
    
    — Bon sang, dis-je en me levant, j’ai oublié de purger le robinet de jardin ! Impossible de le laisser plein d’eau avec le froid qu’il va faire cette nuit. J’y vais tout de suite, sinon j’oublie.
    
    Et, à l’adresse de Sandra :
    
    — Occupe-toi de Laurent, J’en ai pour cinq minutes. Soyez sages…
    
    Je quitte la pièce sans refermer la porte derrière moi, afin leur permettre de m’entendre revenir et leur accorder, le cas échéant, le temps de sauver les apparences. Je mets la lumière dans le couloir, m’éloigne, disparaît de leur vue, ouvre puis referme en la claquant la porte de la cave. Mais sans y pénétrer. Mon robinet de ...
    ... jardin est purgé depuis deux jours.
    
    J’ai autre chose en tête. Quand le chat est parti, les souris dansent, dit l’adage. À mon avis, elles vont danser, et j’ai à cœur de le vérifier. Je fais le tour du rez-de-chaussée sur la pointe des pieds et pénètre sans bruit dans le salon que je traverse en direction du coin séjour. Avant de quitter celui-ci, j’avais noté que la porte qui sépare les deux pièces est un peu entrebâillée, laissant un jour vertical de quatre centimètres entre elle et le chambranle. Largement de quoi voir l’intérieur de la pièce illuminée, sans être vu dans l’obscurité de celle où je me tiens.
    
    Les souris dansent, c’est peu de le dire : c’est le bal du comte d’Orgie… Quel tableau ! Plus aucune retenue. Waterloo dans l’armoire à confitures de la fidélité conjugale. La faim s’est donnée les moyens, les affamés ont rapproché leurs chaises et s’étreignent. Laurent, penché sur ma femme, l’embrasse à bouche que veux-tu, pétrissant un sein après l’autre à travers la nuisette, le bras gauche passée sous sa nuque. Sandra s’accroche des deux mains à sa tête, aspirée par le baiser.
    
    La main droite de Laurent quitte les seins pour attaquer la cuisse gauche mi-couverte de la femelle. Il tire le tissu vers le haut, mais celui-ci reste coincé sous elle. Elle se lève pour lui faciliter la tâche. Il fait de même et, debout tous deux, il la colle contre lui pour l’embrasser à nouveau.
    
    Enfin, il saisit la nuisette sur les côtés et la remonte. Pas à la hussarde, bien au ...
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