Premier dérapage
Datte: 06/04/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
danser,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Humour
extraconj,
Auteur: Ldcc, Source: Revebebe
... volontiers autorisé moi-même. Ma tendre se permet des libertés ? Eh bien soit. Avouons-le aussi : unemalsaine curiosité pour ce comportement, venant d’elle d’ordinaire si prude, vient pimenter la sauce. Je suis curieux, aussi, de voir la suite.
Un comportement qui provoque la réaction pincée d’Agnès, la femme de Laurent. Elle m’apostrophe en aparté :
— T’as vu comment ils dansent ? Ils ne se gênent pas ! Tu ne réagis pas ?
— Ne t’inquiète donc pas, laisse-les s’amuser, ils ne font rien de mal… Elle a réussi à le dégeler, non ? C’est bien ce que tu voulais ? Viens danser, tu pourras te venger.
Elle sourit piteusement et nous entamons une série sur la piste. Notre proximité fugace calme un peu les ardeurs des délinquants. Pas longtemps. Les égarements reprennent dès que je me rassois. J’ai pour le cours des choses le regard de l’entomologiste. La situation m’apparaît de plus en plus intéressante et cocasse. Je ne suis pas au bout de mes surprises : ils s’éclipsent en douce à la fin d’une danse ! Leur culot m’estomaque car ils prennent là de gros risques par rapport à Agnès et aux autres connaissances présentes à la soirée. Une absence qui ne dure pas. Le temps d’une cigarette, peut-être ? Enfin… une cigarette, je le suppose ! Agnès, ne s’aperçoit de rien, grâce au ciel. Le jeu reprend de plus belle entre les tourtereaux qui ne se lâchent plus jusqu’à ce que la soirée s’achève.
Ma femme m’annonce, le lendemain midi, en m’enlaçant avec un sourire radieux et en ...
... déposant une bise sur mes lèvres :
— Quand on s’est couchés, hier soir, t’aurais dû tenter ta chance.
Je comprends que j’ai laissé passer là, pour cause de fatigue, une belle occasion d’ébats enflammés, et je me rattrape dans l’après-midi. L’ouragan, je n’en dis pas plus ! Nonobstant, je ne mesure pas encore l’étendue du mal - du mâle ? Je ne perds rien pour attendre…
Quelques semaines passent, dont je tais la chronique. Je relève que Sandra s’intéresse de plus en plus à son nouvel ami. Elle me parle de lui souvent, et le moindre rien est prétexte à lui téléphoner ou à le rencontrer. Dans ces cas-là, l’imagination regorge de trésors. Je sens la pression monter sous le couvercle de la marmite.
Un vendredi soir de novembre, vers 22 heures 30, après une réunion d’association au village, je propose à Laurent de venir boire un dernier pot chez moi – en fait, pour évoquer un point précis soulevé durant la soirée. Quelle n’est pas ma surprise, alors que nous entamons la bière et la discussion, de voir débarquer ma tendre au coin séjour où nous sommes installés, elle qui, à l’étage, est sensée dormir à poings fermés.
Faut-il qu’elle ait le sommeil léger, et comme par hasard cette nuit-là, pour se réveiller. Faut-il qu’elle ait l’oreille sélective pour s’y retrouver dans des bribes de voix qui peuvent monter jusqu’au premier. Faut-il enfin qu’elle soit motivée pour quitter la chaleur de son lit douillet et descendre nous retrouver – enfin, je dis "nous"… – et qui plus estdans ...