Le jeu de la séduction
Datte: 30/03/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
amour,
nopéné,
tutu,
amiamour,
Auteur: Lamoureux, Source: Revebebe
... connerie.
— Eh bien fais-la.
Tu te rapproches. Nos deux visages sont si près l’un de l’autre que je ne vois plus que tes yeux. Quel doux moment, quel merveilleux instant que ce moment où l’on va embrasser l’autre. Les corps ont parlé, le consentement est là. Dans un futur très proche, nous serons unis par nos bouches, et par nos langues, mais nous sommes dans un laps de temps, comme suspendus… un pur moment d’éternité. Rien ne pourrait nous séparer ; cette force proche de la gravitation nous pousse, et nous jouons à résister. Je sens ton souffle sur ma bouche. Mes yeux scrutent les tiens. Mon regard cherche un accord que tu m’as déjà donné, mais j’y lis un abandon bouleversant. Je suis immortel… Je suis un homme, et mes lèvres se posent sur les tiennes. Et ma langue pénètre ta bouche, impatiente d’avoir si longtemps attendu. Elle rencontre la tienne. Elles vont jouer toutes deux un ballet à l’intérieur de toi. Je t’ai poussée contre le mur. Tu as fermé les yeux. Les conventions n’existent plus. Nous sommes en fusion. Mes mains vont à la découverte de ton corps, mais très lentement. Nous avons le temps, nous nous aimons. Elles descendent sur ton dos, petit à petit, et viennent retrouver tes fesses. Seul le tissu léger de toile de ton pantalon les sépare de ta peau. Nos langues continuent une danse frénétique, comme tribale. Veux-tu être sacrifiée ce soir ? Je descends ma main droite sur ta cuisse, pour relever celle-ci. Nos deux bassins sont collés.
— Non pas ici, ...
... pas comme ça.
Tu m’as donc pris pour un soudard, capable de te prendre ainsi ? (en toute bonne foi, l’excitation croissante m’aurait appris à l’être probablement). Nous entendons un bruit, nous nous séparons. Ce sont les voisins qui montent.
— Bonjour.
— Bonjour.
Je ne me sens pas d’humeur à refaire le monde ce soir… Nous descendons jusqu’au palier du rez-de-chaussée. Je te prends à nouveau dans mes bras, t’embrasse à nouveau langoureusement. Je ne veux plus te quitter.
— Je t’aime.
Les quelques jours qui suivent ne nous réunissent pas ; jusqu’à notre prochaine soirée à trois. L’heure avance, nous avons bu. D’ailleurs un peu trop, puisque la bouteille est vide, mais pas assez puisque nous voulons boire encore. Je me propose d’aller chercher une bouteille à l’hypermarché du coin qui n’est pas encore fermé, tu m’accompagnes. Nous descendons les marches, et au premier palier je me tourne vers toi. Je te saisis par la taille, pour t’embrasser de toute ma bouche, de tout mon corps et de tout mon amour. Il y a si longtemps que j’attendais cette seconde. Nous nous séparons trop vite, et partons.
Lorsque nous sommes arrivés dans ce temple consumériste, tu souhaites passer aux toilettes. Je t’attends puis décide de rentrer, tu es devant le miroir, je viens de trahir ce moment intime. Ce n’est pas grave. Je m’approche, te pousse contre le mur pour un nouveau baiser plein de la violence de mes sentiments, plein de la fougue de ma jeunesse, plein de l’expression de mon ...