1. Le jeu de la séduction


    Datte: 30/03/2019, Catégories: fh, fplusag, extracon, amour, nopéné, tutu, amiamour, Auteur: Lamoureux, Source: Revebebe

    ... tu as déjà empruntés. Mais cette fois-ci tu n’iras pas pour la simple exultation des corps, pour un plaisir charnel vite oublié. Tu t’engages sur cette voie, mais tu sais que tu vas perdre un peu de toi dans ce voyage ; nous allons vers un amour impossible. Nous allons nous aimer, mais nous savons que c’est trop tard…
    
    Tu m’as demandé de t’accompagner, ainsi que tes enfants, pour voir le défilé annuel de chars. Nous y sommes. Tes enfants sont devant, innocents. Je suis derrière toi, légèrement sur ta droite. Et tous ensemble, nous regardons passer cette grande fête populaire ; je n’y suis pas retourné depuis ce jour. Nous sommes quatre gosses, qui profitons de la ferveur, et de la joie ambiante. Nous nous amusons.
    
    Ce n’est pas bien, je le sens, je le sais, mais des idées naissent en moi. Je me décale un peu. Me voilà derrière toi. Mes mains sont dans les poches de mon blouson de cuir, trois-quarts cuir devrais-je dire. Il est long, suffisamment pour cacher ce que je vais faire. Je m’approche un peu. Je ne te touche pas encore. Personne ne me verra dans la foule. Je vais, du côté de la doublure de mon blouson, afin que l’épaisseur soit réduite, poser mes mains sur tes fesses. Voilà, ça y est. Je bouge un peu, je te caresse, malgré les deux tissus, ton pantalon et mon blouson, qui nous séparent. L’excitation me gagne, tu me laisses faire. Et pourtant au milieu de cette foule, je ne peux rien tenter de plus. Mais mes mains s’alanguissent sur tes rondeurs, les caressent, et ...
    ... les palpent. Je ne suis qu’un homme. La fête est finie. Nous allons rentrer chez toi, enfin je dois dire, chez vous.
    
    Cela ne peut pas s’arrêter là. Nous allons passer chez mes parents, absents ce soir, boire un verre avant de rentrer. Nous laissons tes enfants devant un jeu. Nous sommes seuls au monde. Je te regarde te désaltérer, tu me demandes un verre d’alcool. Je nous sers un whisky coca. Tu regardes mon pantalon et reviens sur cette fameuse conversation que nous avons eue plusieurs fois :
    
    — Il faut que tu dises à ta mère d’arrêter de faire un pli devant sur tes jeans, c’est vraiment très moche.
    — Je sais, mais je m’en fous un peu.
    — Si j’avais un fer…
    — Il y en a un.
    — Alors sors-le.
    
    Je sors le fer, et la table à repasser. Nous sommes dans un autre monde… J’ai perdu un peu le fil de ma séduction.
    
    — Donne-moi ton jean.
    
    Je ne pensais pas me déshabiller devant toi, pour la première fois, dans une telle situation, mais je ne peux pas reculer. Je déboutonne mon jean, et tu le prends, t’appliquant à me montrer tes talents de ménagère, dont je n’ai que faire. Je me rhabille.
    
    — Merci.
    — Tout le plaisir a été pour moi.
    — ?
    — Cela m’aura permis de te voir en caleçon, c’est pas mal.
    
    Nous finissons notre verre, nous allons regagner la voiture. Les enfants descendent devant nous. Je ferme la porte à clé. Je me retourne. Nous nous fixons l’un et l’autre. Je sens toute l’intensité de ton regard. Tes yeux verts sont étincelants.
    
    — J’ai envie de faire une ...
«1234...»