La queue du lion
Datte: 29/03/2019,
Catégories:
fh,
couleurs,
vacances,
forêt,
pénétratio,
Humour
Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe
... les tôles chaudes et m’impose la plus copieuse correction que j’aie jamais reçue, sans tenir compte de mes protestations ni de mes supplications. La queue du lion marque ma croupe d’albâtre de stries rouges jusqu’à ce que son bras s’en lasse. Pour conclure il ouvre sa braguette, m’impose un va-et-vient avec la vitesse et la délicatesse d’un lapin de garenne et m’abandonne ensuite les fesses en feu, pleurant comme une Madeleine de douleur, d’humiliation et de frustration.
Sans plus se préoccuper de moi il remonte à bord. J’ai juste le temps de me hisser à l’arrière du 4x4 pendant qu’il démarre. Arrivé au camp, il gare le véhicule et descend sans m’accorder un regard pendant que je file me mettre à l’abri sous ma tente sans demander mon reste.
Antoinette a la surprise à son retour de tomber sur une belle brune aux yeux rougis prenant dans une cuvette en plastique un bain de siège d’eau froide. Elle ne croit pas un instant à la dégringolade sur le cul dans une pente pierreuse que j’invente sans conviction et imagine sans doute un jeu érotique qui aurait dérapé. Mais c’est une amie sûre. Aux petits soins, elle me fait coucher à plat-ventre sur son lit de camp, nue jusqu’à la taille. Des profondeurs de son sac elle fait surgir un baume dont elle masse en douceur mes pauvres fesses endolories. Quel soulagement ! J’ai juste à la rappeler gentiment à l’ordre quand ses doigts commencent à s’égarer. Nous éclatons de rire, moi presque hystériquement après toutes ces tensions, elle ...
... un peu jaune. Pauvre Antoinette, ce ne sera pas encore pour cette fois.
§§§
Pendant deux jours je n’ai accordé à Wilson ni une parole ni un regard, folle de rage contre ce gorille qui s’était permis de me corriger. Sans compter sa façon humiliante de me sauter de surcroît. Et ma rancœur se réveillait chaque fois que je m’asseyais avec précaution du bout de mes fesses meurtries. Mais j’ai bien dû me souvenir que s’il n’avait pas remarqué mon absence du camp et n’était pas parti à ma recherche, j’aurais servi de pique-nique au fond de la savane. Et que tuer un lion, son totem, avait dû lui coûter. Bref à mesure que les couches du baume d’Antoinette apaisaient ma croupe, les mérites de Wilson se ravivaient. Au point de rêver du moment où les grandes mains noires remplaceraient celles de son amie pour masser mon popotin. Mais pas question de faire les premiers pas !
C’est la dernière soirée. Demain après-midi, après une dernière vérification des sites repérés, l’équipe reprendra le chemin de l’Europe. Antoinette, qui tient les cordons de la bourse, a décidé d’accorder aux boys en signe de satisfaction une prime exceptionnelle. En guise de remerciement Hans annonce pour la soirée une petite fête et une surprise.
Le feu de camp flambe joyeusement. Deux bouteilles de bourbon circulent. Chacun y remplit son quart plus d’une fois, même Antoinette et moi qui les autres soirs faisions preuve de plus de modération. Mais après tout c’est la dernière nuit africaine. Et soudain ...