La queue du lion
Datte: 29/03/2019,
Catégories:
fh,
couleurs,
vacances,
forêt,
pénétratio,
Humour
Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe
... Wilson, manifestement désireux de me montrer par quel mâle je suis montée, pousse inlassablement son soc dans mon sillon. Une longue série d’orgasmes me secoue de la tête aux pieds. Rassasiée, je finis par demander grâce, mais mon vainqueur n’est pas encore satisfait. Il se dégage le temps de me retourner comme une crêpe et de me disposer en levrette, ou en lionne, la tête sur la natte, la croupe cambrée et offerte. Il s’accroupit derrière moi, m’empoigne aux hanches et me saille d’un élan en mâle dominateur, ranimant mon plaisir. Cet accouplement dure jusqu’à ce que Simba sente au-dessous de lui sa femelle emportée par un dernier spasme. Il se vide alors à nouveau au fond de mon ventre, m’arrachant un gémissement voluptueux.
J’ai dû m’assoupir un instant. Quand je rouvre les yeux, le lion est déjà loin. Sans doute parti ajouter une pierre blanche dans sa précieuse boîte !
§§§
Le camp est depuis longtemps hors de vue. Je suis de loin un troupeau de girafes, concentrant mes clichés sur deux girafons folâtres qui font les pitres à quelques pas de leur mère.
J’avais pris la précaution la veille d’effacer au mieux les traces de nos exploits de la natte d’Antoinette, mais celle-ci a tout de suite compris à mon air un peu penaud mais encore plus satisfait ce qui s’était passé en son absence. Pas besoin de beaucoup d’imagination pour deviner le nom du complice. Du coup j’ai eu droit à une soirée de soupe à la grimace, suivi d’un départ matinal sans un mot. Pour tout ...
... arranger Hans a annoncé qu’on avait vu rôder dans les parages un vieux lion solitaire et qu’il interdisait toute sortie du camp sans escorte armée. Quand j’ai croisé Wilson, celui-ci lui m’a réitéré l’interdiction, et qui plus est d’un ton de seigneur et maître sûr d’être obéi. Mais pour qui se prennent-ils tous pour se permettre de me donner des ordres ? Ils ont eu à peine le dos tourné que j’ai filé à l’anglaise, mon appareil photo en bandoulière.
Les girafons s’amusent maintenant à essayer de nouer leurs cous. Je canarde le troupeau, en m’écartant à sa suite de plus en plus du camp. Dans le même temps je me repasse quelques séquences de la journée d’hier. La douche sous le baobab (merci les singes), ma joue sur la poitrine de Wilson qui m’emporte dans ses bras, et le cœur de grand Noir qui battait aussi fort que le mien. Et cette façon de me culbuter à la hussarde, et son talent pour s’en faire ensuite pardonner. Et le délicieux sentiment de vulnérabilité quand cette montagne de muscles me dominait, et ce sexe impérieux me fouaillant sans relâche, rien que d’y penser j’en ai la gorge nouée et les jambes qui défaillent, et le déferlement des ondes de plaisir, et à la fin quand nous sommes retombés épuisés côte à côte ce sentiment que tout compte fait la Belle avait peut-être vaincu la Bête.
Je suis si troublée que je ne remarque pas le sillage mouvant qui se dessine derrière moi dans les hautes herbes.
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Décidément Wilson me manque. Ou plutôt devrais-je dire que ...