1. La vie de château (2)


    Datte: 24/02/2018, Catégories: Divers, Auteur: charimarien, Source: Xstory

    ... larmes qui coulaient sur son visage. J’étais en colère et ça, Madame le remarqua immédiatement.
    
    D’une main ferme, elle stoppait mon élan qui voulait lui mettre mon poing dans sa tronche de noble. Je ne sus comment, mais elle parvenait même à me calmer. Près d’Agnès, elle appuyait sur mon épaule.
    
    — Ton amie s’est montrée malpolie, j’ai été obligée de sévir.
    
    — C’est vrai, je me suis mise en colère et les mots ont dépassé ma pensée. Je méritais cette punition.
    
    — Ma douce, ce dut être douloureux.
    
    — Ça l’est davantage en te sachant au courant et me voyant dans cet état de honte. Me voilà doublement punie.
    
    — Elle a raison. Bien, Lyse m’a montré ce parterre arc-en-ciel, tu sais ce que signifient les couleurs comme tu les as arrangées ?
    
    — Non, Madame, mais j’ai trouvé ça très joli.
    
    — Et ça l’est. Sauf que cela représente le drapeau qui unit tous les homosexuels des deux sexes.
    
    — Les pédés et les gouines ? Je n’en savais rien.
    
    — Je vois ça ! Et on ne dit pas pédé ou gouine, mais gay et lesbienne. Bon passons ! Ton amie, elle n’apprend pas que les langues, elle est aussi ici pour apprendre la discipline et à se tenir en société, d’où sa punition.
    
    — Je comprends, pourtant, je vous ai vues vous...
    
    — Cela fait partie de bons points.
    
    — Ça, vous aurez de la peine à me le faire croire.
    
    Elle s’amusa de ma dernière remarque terriblement bien tombée. Elle attira mon visage sur le mien, Agnès ne pouvait ne pas voir ce tendre baiser que m’offrait la ...
    ... Comtesse, un vrai de vrai, avec la langue, comme avec Lyse ou ceux si amoureux de mon Agnès. On se mit à table, un somptueux déjeuner auquel Agnès dut manger debout, sans sa jupe, sans sa culotte, sa honte bien visible sur ses joues. Cela ajoutait quelque chose de bien plus fort, un désir, un émoi particulièrement puissant. Sur ma tondeuse, avec une terrible difficulté tendue dans mon pantalon, je terminais de tondre, d’arranger les fleurs de Madame en retirant les mauvaises herbes. À l’heure du thé, je vis arrivé Agnès et Lyse, Agnès était toujours cul nu. Lyse la suivait, une badine à la main. Je pris conscience que Madame pouvait se montrer particulièrement sévère, voire sadique.
    
    — Comment Monsieur désire son thé ?
    
    — Avec un sucre et un soupçon de lait.
    
    — Bien Monsieur.
    
    — C’est bien Agnès, Madame sera très contente.
    
    — Merci, Mademoiselle Lyse. Que Monsieur pardonne ma tenue, mais je me suis conduite comme une méchante fille.
    
    Je la regardais me servir mon thé, n’ayant d’yeux que pour cette jeune demoiselle que je peinais à reconnaitre.
    
    Mon tracteur à sa place, j’avais terminé ma journée. Je rejoignis Madame dans son bureau. J’y retrouvais Agnès, vêtue de sa jupe. Elle rougissait en me voyant. Quant à Madame, en plus de ma petite paie, elle me remettait un joli supplément pour mon drapeau floral. Dehors, Agnès restait muette, encore honteuse de ce qu’elle fut obligée de me montrer. Lyse arriva vers moi, un petit sachet en papier à la main, qu’elle me confia. ...
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