1. La vie de château (2)


    Datte: 24/02/2018, Catégories: Divers, Auteur: charimarien, Source: Xstory

    — C’est quoi ce langage, celui de Lyse qui appelle Madame, Maîtresse.
    
    — Lyse est la bonne à tout faire, une sorte d’esclave. Mais c’est bien plus que ça. Madame aime Lyse qui l’aime aussi. C’est une sorte de jeu amoureux entre elles.
    
    — OK, j’y vois plus clair maintenant. Et toi, tu...
    
    — Rémi, pas maintenant.
    
    — Ça va, j’ai ma réponse ! Dis-je à peine énervé qu’elle me fasse des cachoteries.
    
    Agnès manquait de tomber, troublée qu’elle l’était que j’apprenne qu’elle vivait une liaison amoureuse avec ces deux femmes. Cela ne me dérangeait pas, au contraire, si, un peu beaucoup même. Mais surtout, cela émoustillait l’imagination du puceau que j’étais encore. Au village, j’offrais un soda à Agnès. Elle voulut refuser, arguant une lourde fatigue. Devant mon insistance, elle finissait par me suivre. Là, assise près de moi, je voulus tout savoir. Ses timides aveux me mirent dans tous mes états. Elle avait effectivement une petite liaison avec Madame, parfois avec Lyse. Si Madame lui apprenait les langues, elle lui apprenait aussi les jeux de langues, un tout autre programme. Cependant, Madame punit aussi quand Agnès se trompe. Et là, m’attirant derrière la porte des toilettes, elle me montra ses petites fesses adorables. Elles étaient toutes rouges, une fessée donnée par Lyse et devant Madame.
    
    Elle n’osait m’avouer qu’à demi-mot que Madame se branlait pendant que Lyse fessait ses jolies petites fesses. Je m’agenouillais, caresse ses fesses, je les embrassais ...
    ... tendrement, comme une mère sur la blessure de son enfant. En me relevant, un peu honteux de mon comportement, Agnès prit mon visage entre ses mains pour m’embrasser tendrement. Ce baiser avait valeur d’un aveu, elle m’aimait autant que je l’aimais. Main dans la main, on a regagné notre place sans ne plus séparer nos doigts enlacés. Avant que nous nous séparions pour la nuit, on s’embrassa longuement. Plus grand qu’elle de deux têtes, je la soulevais en la tenant par ses fesses, tout en douceurs. Sa chair douce dans le creux de mes mains, j’aurais aimé la prendre pour l’aimer jusqu’à en mourir.
    
    Depuis ce baiser, nous partions plus tôt. Non pas pour commencer en avance, mais pour nous arrêter dans un petit coin et nous bécoter amoureusement sur un banc public, Merci Monsieur Brassens ! Puis, sur mon tracteur-tondeuse, je fis ma besogne. Si Madame avait acquis des fleurs, je les plantais dans ses massifs. Cela me permettait de faire une sorte d’arc-en-ciel dans celui se trouvant près de la maison, juste devant la terrasse. Le même arc-en-ciel que sur le drapeau qui rend grâce de la communauté homosexuelle. Le tout, sans même le savoir. Bref, quand Lyse le remarquait, elle en avisait immédiatement Madame immédiatement. Elle me convoqua instantanément dans son bureau. Et là, nouveau choc, Agnès était à genoux dans un coin, sa jupe retroussée sur ses frêles épaules, ses mains sur sa tête. Je ne pouvais départir mon regard de cette croupe zébrée de traits rouges. Je voyais aussi les ...
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