Rêveries particulières (1)
Datte: 28/03/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... cuisine alors que je finis de couper en cube les patates du soir.
Tout est en ordre, je retourne une dernière fois dans la chambre pour retaper le lit comme on dit chez nous, je navigue entre la cuisine et les autres pièces de la maison. Puis je m’avise de faire un feu de bois dans la cheminée, si d’aventure notre histoire devait se passer au salon. Je mets du papier journal, le petit bois, empile dessus deux belles bûches et je craque une allumette qui enflamme immédiatement le tout. Le feu crépite de suite et ses flammes rouges, vacillantes s’élèvent vers le conduit de cheminée, tout va pour le mieux. Je suis maintenant prête à vous accueillir à un détail près. Je me rends dans la salle de bains et je commence un savant maquillage.
Rouge aux lèvres et bleu aux yeux, fard à paupière, enfin la panoplie complète de la femme qui se veut belle et attirante. Je suis comme tu m’aimes, j’en suis sure. Et il est dix-huit heures cinquante-cinq. Là-bas, sur le chemin qui vient vers la maison, je vois le pinceau des phares qui trouent le noir de la nuit. C’est toi qui arrive ! Est-il avec toi ? Je ne vais pas longtemps me poser la question. En sortant la bouteille de champagne du frais pour la mettre dans un seau à glace, j’entends les voix qui me parviennent du garage. Maintenant, je sais que vous êtes deux et mon cœur bat à tout rompre.
Ma poitrine monte et descend à une cadence inhabituelle, rapide et saccadée, je suis oppressée. La porte de communication entre le garage ...
... et la cuisine s’ouvre et tu entres, t’effaçant pour laisser passer un Jean-Michel vêtu d’un pantalon noir, d’une chemise blanche et d’une veste assortie à l’ensemble. Sa coupe de cheveu est impeccable et il est tiré à quatre épingles. Toi tu portes un jean, celui que j’aime beaucoup, un sweat-shirt noir et je t’aime ainsi. Vous entrez et tu me présentes Jean-Michel puis tu ajoutes « mais j’oubliais que vous vous connaissez déjà », ceci dit avec un large sourire.
Tu viens ensuite au-devant de moi, tu me prends par la taille, m’attires contre ton corps et tu poses tes lèvres sur les miennes. Je réponds à ton baiser avec affection et presque de la frénésie. Ces effusions passées, je tends la joue à Jean-Michel qui y dépose un bisou sonore. Nous nous installons au salon où le feu a réchauffé la pièce, pour y prendre le champagne. Tu verses le breuvage royal dans les flûtes qui sont posées sur la table basse et chacun s’assoit pour y déguster son apéritif. Dans la voiture, en faisant les vingt-cinq derniers kilomètres ensemble, vous avez entamé une conversation, et je sais d’avance que tu as dû te mettre d’accord avec notre invité sur les modalités de la soirée.
Ses regards ne quittent pas mes jambes sur lesquels remonte ma jupe courte, et il doit deviner la naissance de mes bas, la plage blanche de ma peau qui s’y perd vers la fourche de mes cuisses. D’autant qu’il est assis face à moi, alors que j’ai pris place à tes cotés. Tu poses ta main nonchalamment sur mon genou que ...