1. Rêveries particulières (1)


    Datte: 28/03/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    Je me prénomme Claude. Je suis une femme d’une quarantaine d’années. Mon mari Michel et moi, vivons dans un charmant chalet, sur les berges d’un des plus beaux lacs des Vosges. Pour le moment, il est à son travail, en déplacement, pour deux journées encore. Les longues soirées de solitude que j’ai par obligation, je les passe à lire, bien calée dans un des fauteuils de la véranda du chalet. Nous avons construit ce havre de paix, au pied de la montagne et son image se reflète dans le bleu turquoise des eaux vosgiennes.
    
    La neige a fait son apparition depuis quelques jours, habillant la campagne de blanche froidure, mais je me rassure en pensant que dès avril, la terre se couvrira de l’or des fleurs qui renaîtront partout. Pour l’heure, la nuit descend rapidement sur le village et la pénombre gagne notre maison. Je pose ma lecture au moment où sonne le téléphone. A quelques centaines de kilomètres, éloignée de moi, ta voix me parvient aussi claire que si tu étais là tout proche.
    
    Mon cœur bat toujours de la même manière, juste à t’entendre. Calmement tu m’exposes comme chaque soir, l’avancée de tes affaires, m’assurant par-là que tu seras de retour vendredi soir vers vingt heures. J’ai donc trois longues journées à attendre et je te redis que tu me manques. Au bout du fil, ta voix devient plus chaude, plus tendre, tu me demandes de me caresser, de me masturber, pour toi. Ma main libre dessine mes courbes en partant de mon cou, elle s’attarde sur ma poitrine, pince ...
    ... légèrement mes seins au travers du tissu de ma chemise et du soutien-gorge. Puis les doigts coulent vers le centre de mon corps, frôlant la ceinture de ma jupe, viennent s’attarder sur la fourche des cuisses.
    
    J’ai chaud soudain, l’envie de toi me gagne, remontant du fond de mon ventre alors que ma main atteint mon sexe. Là, dans la douceur d’une soie de couleur, se cache la dernière touffe de poils, impeccablement taillée en forme de cœur, dernier rempart d’une fente dont tu uses souvent, abuses même parfois. Puis, mes premiers gémissements enflamment le téléphone quand tu me demandes d’aller plus avant dans ma caresse. Mon index tendu vient de glisser sur les lèvres, les entrouvrant, vers le bas, pour s’immiscer dans l’antre chaud, qui est déjà bien humide.
    
    Ta respiration me revient, saccadée, entrecoupée de tes soupirs. Je vais maintenant beaucoup plus rapidement pour frôler mon clitoris qui s’élève, pareil à un mini pénis. Il devient sensible au possible, alors que mon doigt tourne en rond dessus, je sens qu’une vague part du fin fond de mon ventre, monte en tourbillonnant et me secoue de partout. Mille et une étoiles éclatent dans le soir, alors que le téléphone contre l’oreille, je t’entends me dire que tu m’aimes. Je jouis encore longuement après que tu ais raccroché, j’aurais besoin que tu remplisses mon sexe qui te réclame. Pantelante, je repose le combiné d’où ta voix s’est tue. Le vide est plus intense à ce moment-là.
    
    Je cherche une occupation pour ne pas penser que ...
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