1. Rêveries particulières (1)


    Datte: 28/03/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... ne t’avais pas donné satisfaction, mais que je suis maintenant prête à assumer ton fantasme.
    
    Il me regarde incrédule quand je lui explique que tu rentres vendredi soir et que s’il le désire, nous l’invitons à venir à la maison pour dix-neuf heures et que nous pourrions dîner ensemble. Ensuite que si tu es d’accord toi, nous pourrions aussi aller plus loin dans l’intimité. Il semble enfin percevoir ce que je lui fais comprendre et il acquiesce. Je bois mon café, lui donne ton numéro de téléphone, lui demande de t’appeler toi dans la soirée, pour au moins que vous ayez un contact vocal avant que je ne sois à vous pour la soirée.
    
    Quand je quitte le bar pour rentrer chez nous, je suis toute chose et mon ventre est en feu. Je me dis que s’il avait encore insisté quelques minutes je serais allée chez lui pour me laisser baiser tant j’ai envie de sexe. J’imagine déjà ta réaction ce soir quand il va t’appeler, enfin… s’il le fait. Je pense aussi que je ne pourrai plus reculer vendredi et que je vais être prise par un autre que toi, mais avec toi. Et honnêtement… j’avoue que ma chatte en coule d’envie. De retour au logis, je prépare une soupe avec des légumes du jardin et après un dîner solitaire, je me glisse sur le canapé, allume le téléviseur sur une station musicale et mon livre m’emporte dans ses rêves dorés.
    
    C’est le téléphone qui me rappelle que je ne suis pas seule au monde. Dès les premiers mots, je sais que c’est toi qui appelle, je sens du même coup qu’il a dû te ...
    ... joindre. Ta voix est rauque, chargée de cette envie que je connais si bien. Tu laisses entendre que tu es d’accord, juste me disant de préparer un dîner pour trois, vendredi soir. Tu ne dis rien d’autre et nous parlons de tout, de rien pendant une bonne heure et c’est la tête remplie de fantasmes que l’un et l’autre nous allons nous coucher. C’est une nuit étoilée, peuplée de rêves érotiques, qui m’amène au petit matin.
    
    Nous sommes donc vendredi matin et tu dois rentrer ce soir. De mon lever à midi, je n’ai que la soirée qui me revient en toile de fond à l’esprit. Puis vers quatorze heures, je me rends au village, pour acheter tout ce dont j’ai besoin pour un repas digne de ce nom. Boulangerie, boucherie, et retour à la maison ne me prennent qu’environ une heure. Je suis devant mes fourneaux, et je débute par la pâtisserie, étalant une pâte feuilletée, piquetant cette dernière avant de la napper de myrtilles, fruits sauvages cueillis ici en automne.
    
    Ensuite, je grille et laisse mijoter doucement ma viande tout en m’occupant de ficeler des fagots de haricots verts au tour d’une bande de lard fumé, auxquels viendront s’ajouter plus tard les pommes de terre rissolées que j’épluche en repensant à ce qui va m’arriver. J’ai un creux au fond du ventre et je tente désespérément d’éloigner mes pensées de ce soir, mais rien n’y fait. Je vois danser dans mon crâne des sexes gonflés, des testicules prêtes à se vider en moi et finalement j’ai un début d’orgasme, là devant ma table de ...
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