Rêveries particulières (1)
Datte: 28/03/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... j’ai envie de toi, de ta belle queue, que je voudrais la sentir aller et venir en moi, que je te voudrais là, tout de suite. Je tente de chasser de mon esprit ces images plutôt érotiques, je mange un morceau, seule dans notre immense cuisine. C’est rapide, pas vraiment gastronomique, mais c’est ainsi chaque fois que tu es absent. Autant j’aime cuisiner pour toi, autant je néglige la nourriture lors des tes voyages. Je jette ensuite un coup d’œil sur le programme de la télévision. Rien ne m’intéresse.
J’ouvre mon PC et je me logue sur internet avec le secret espoir que tu auras la même idée et que nous pourrons échanger quelques mots par le biais de la toile. Bingo ! Sur le site où nous allons parfois ensemble toi et moi, je vois ton pseudo qui semble m’attendre.
— Coucou, tu es là.
Ta réponse est presque instantanée.
— Oui mon cœur, je suis là.
Nous entamons une conversation qui dévie encore vers nos envies, vers nos manques. Tu te tapes un délire en me racontant ce que tu aimerais me faire, ce que tu aimerais que je fasse pour toi, enfin tu me déballes tes fantasmes les plus tenaces. Je comprends que tu voudrais que je fasse l’amour avec un ou plusieurs hommes devant toi, que c’est toi qui guiderait les ébats, maître de cérémonie en quelques sortes. Je me laisse bercer par tes idées et en fermant les yeux, j’imagine bien d’autres mains qui me touchent, qui me caressent et je te vois qui donne des instructions à ces gens qui vont me prendre, selon tes envies, ...
... tes humeurs aussi.
Je ne réponds que par syllabes à tes questions de plus en plus précises. A un certain moment tu me fais une demande insensée.
— Serais tu prêtes à le faire pour moi ?
Et mes doigts écrivent sur le clavier.
— Oui !
Mot que la touche « entrée » expédie sur ton écran à toi, loin là-bas. Il s’ensuit un long blanc et me reviennent les mots qui sont la réponse à mon message.
— Fait moi donc ce plaisir, trouve quelqu’un pour vendredi soir, pour mon retour et nous le fêterons de cette manière, montre-moi que tu m’aimes.
Tu ajoutes seulement d’une phrase brève :
— Bonsoir, je t’aime !
Et sans doute de peur que je ne fasse machine arrière, tu mets un terme à notre entretien. Je suis toute chose, je viens d’être piégée de belle façon et je ne sais plus que penser. Etais tu sérieux, et dois-je vraiment me mettre en quête d’un autre homme pour te faire plaisir. Nous en avons déjà parlé de faire l’amour à trois ou à quatre, mais je ne m’étais jamais avancée au de point de non-retour. Tes questions, mes réponses me tournent dans la tête et je ne sais plus quoi penser. Pour ne plus avoir ces questions qui me trottent dans la caboche, je vais prendre ma douche.
Voilà ! L’eau sur mon corps tombe en cascade et je frictionne fermement partout, la mousse envahit tous les endroits possibles de ma peau et je me sens mieux. Je passe une nuisette en me disant qu’elle t’émoustillerait sûrement, puis mon livre comme compagnon, je me love au fond de notre ...